DEBARQUER – HUGO BORIS (déjà présenté par Frédéric)

Andrew, vétéran américain du 6 juin 1944, trouve la force de revenir en Normandie à la fin de ses jours pour revoir la terre qui l’a si profondément marqué. Magali, guide des plages du débarquement doit l’accueillir. Accompagner un vétéran d’Omaha Beach, c’est le Saint-Graal. Mais ce matin, lorsqu’on lui annonce l’arrivée d’Andrew, Magali se sent dépassée. Il y a neuf mois, son mari a disparu et depuis l’enquête piétine, personne ne sait s’il est mort ou vivant. Seule avec ses deux enfants, elle est morte d’inquiétude. La visite de ce vieil Américain, alors qu’elle musèle sa douleur avec des médicaments depuis des semaines, c’est trop….

Histoire un peu banale sans grand relief. Par contre les 1er chapitres relatant les quelques heures à bord du navire avant l’embarquement à bord des barges,  l’attente du débarquement et le moment où les soldats évacuent les barges de transport alors qu’ils n’ont pas encore pied, et se font tirer dessus sont décrites d’une façon réaliste et saisissante.

CLARA LIT PROUST – Stéphane CARLIER (déjà présenté par Dominique)

Proust. Avant, ce nom mythique était pour elle comme celui de certaines villes – Capri, Saint-Pétersbourg… – où il était entendu qu’elle ne mettrait jamais les pieds. » Clara est coiffeuse dans une petite ville de Saône-et-Loire. Son quotidien, c’est une patronne mélancolique, un copain beau comme un prince de Disney, un chat qui ne se laisse pas caresser. Le temps passe au rythme des histoires du salon et des tubes diffusés par Nostalgie, jusqu’au jour où Clara rencontre l’homme qui va changer sa vie : Marcel Proust.

Un très bon roman écrit avec beaucoup d’humour, avec une perception très fine de ce qui fait le sel de la vie. L’histoire d’une rencontre qui va changer le cours de sa vie…

ON ETAIT DES LOUPS – Sandrine COLETTE

Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu’il s’est passé quelque chose. Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l’attend pas devant la maison comme habituellement. Dans la cour, il découvre les empreintes d’un ours. À côté, sous le corps inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant. Au milieu de son existence qui s’effondre, Liam chasseur pisteur à une certitude ce monde sauvage n’est pas fait pour un enfant.

Nature presque hostile, sombre, un taiseux un peu sauvage, voire animal, suspens, anxiété,… tout Sandrine Colette y est mais je n’ai pas trop adhéré à l’histoire.

 L’ HOMME PEUPLE –  Franck BOUYSSE

Harry, romancier en panne d’inspiration, achète sur un coup de tête une ferme à l’écart d’un village perdu fidèle à une tradition rurale. C’est l’hiver. La neige et le silence recouvrent tout. Les conditions semblent idéales pour se remettre au travail. Mais Harry se sent vite épié, en proie à un malaise devant des événements étranges qui se produisent…

Nature hostile, ruralité difficile, de la brume, des évènements étranges, du mystère… l’histoire n’est pas fluide, les allers retours dans le présent et le passé pas très clairs m’ont perdu en route.

CHIEN 51 –  Laurent GAUDE

Autrefois, Zem Sparak fut, dans sa Grèce natale, un étudiant engagé, un militant de la liberté. Mais le pays, en faillite, a fini par être vendu au plus offrant, malgré l’insurrection. Et dans le sang de la répression massive qui s’est abattue sur le peuple révolté, Zem Sparak, fidèle à la promesse de toujours faire passer la vie avant la politique, a trahi. Au prix de sa honte et d’un adieu à sa nation, il s’est engagé comme supplétif à la sécurité dans la mégalopole du futur. Désormais il y est “chien”

– c’est-à- dire flic – et il opère dans la zone 3, la plus misérable, la plus polluée de cette Cité régie par GoldTex. Mais au détour d’une enquête le passé va venir à sa rencontre. Zem Sparak, flic de seconde zone, anesthésié par le poids de son histoire, par la tragédie de son pays devenu un gigantesque champ d’ordures et par le sacrifice d’un amour jamais oublié.

Très bon polar, très noir, une enquête policière menée dans un monde futuriste, le capitalisme et les multinationales règnent en Maîtres et remplacent les états …

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