Etaient présents:

Laure, Florence, Marie, Elisabeth, Anneke, Dominique, Frédéric. Annette et Jean-Pierre sont absents suite à l’opération du genoux d’Annette qui est en cours de rééducation.

Mouvements des livres en circulation:

Elisabeth rend « Clara lit Proust » à Dominique qui le prête à Marie.

Florence rend « la dame blanche » et « il était un fleuve » à Dominique.

Dominique prête « il était un fleuve » à Marie.

Florence rend « la tresse » à Anneke.

Dominique prête « ma vie avec Mozart » et « un hôtel rue de la paix » à Anneke.

Dominique prête « L’effondrement (et après) expliqué à nos enfants et à nos parents » de Pablo Servigne à Laure.

Nos lectures:

Elisabeth:

« Débarquer » de Hugo Boris https://www.babelio.com/livres/Boris-Debarquer/1430447

« Clara lit Proust » de Stephane Carlier https://www.babelio.com/livres/Carlier-Clara-lit-Proust/1405587

« On était des loups » de Sandrine Collette https://www.babelio.com/livres/Collette-On-etait-des-loups/1423805

« L’homme peuplé de Franck Bouysse » https://www.babelio.com/livres/Bouysse-Lhomme-peuple/1417549

« Chien 51 » de Laurent Gaudé https://www.babelio.com/livres/Gaude-Chien-51/1425651

Florence:

« De si bons amis » de Joyce Ménard https://www.babelio.com/livres/Maynard-De-si-bons-amis/1099942

« Les gardiens du phare » de Emma Stonex https://www.babelio.com/livres/Stonex-Les-gardiens-du-phare/1395798

« Mon mari de Maud Ventura https://www.babelio.com/livres/Ventura-Mon-mari/1327669

Laure:

Un manga « Blue period » de Tsubasa Yamaguchi https://www.babelio.com/livres/Yamaguchi-Blue-Period-tome-1/1282332

le tome 2: https://www.babelio.com/livres/Yamaguchi-Blue-Period-tome-2/1300685

« L’ ange aveugle » de Tahar Ben Jelloun https://www.babelio.com/livres/Ben-Jelloun-Lange-aveugle/34826

Marie:

« Bibliothérapie » de Marc-Alain Ouaknin https://www.babelio.com/livres/Ouaknin-Bibliotherapie–Lire-cest-guerir/47440

Dominique:

« Les enfants endormis » de Anthony Passeron https://www.babelio.com/livres/Passeron-Les-enfants-endormis/1421651

« La petite menteuse » de Pascale Robert-Diard https://www.babelio.com/livres/Robert-Diard-La-petite-menteuse/1412904

« Quand tu écoutera cette chanson » de Lola Lafon https://www.babelio.com/livres/Lafon-Quand-tu-ecouteras-cette-chanson/1422853

« Un enfant sans histoire » de Minh Tran-Huy https://www.babelio.com/livres/Tran-Huy-Un-enfant-sans-histoire/1423407

Anneke:

« A trop aimer » d’Alissa Wenz https://www.babelio.com/livres/Wenz–trop-aimer/1239271

Frédéric:

« L’effondrement (et après) expliqué à nos enfants et à nos parents » de Pablo Servigne https://www.babelio.com/livres/Chapelle-Leffondrement-et-apresexplique-a-nos-enfants/1440594

« Anomalies cosmiques : la science face à l’étrange » de Aurélien Barrau https://www.babelio.com/livres/Barrau-Anomalies-cosmiques–La-science-face-a-letrange/1436757

+ quelques bouquins appréciés non évoqués par manque de temps et souci d’équilibre des présentations dont  les résumés sont en commentaire.

Tout le monde ayant lu « A trop aimer » d’Alissa Wenz , nous échangeons nos impressions, concordantes quant à la qualité de l’ouvrage et Anneke nous livre une expérience personnelle de même nature que celle évoquée dans ce roman.

Pressés par l’occupation des lieux prévue par un autre atelier, nous abrégeons la fin de notre rencontre, en particulier sans avoir eu le temps de nous choisir une lecture commune prochaine. Toutes les propositions sont les bienvenues et peuvent faire l’objet d’échanges par courriel en attendant notre prochaine réunion du jeudi 27 octobre à 18h

Je vous rappelle que vous pouvez rédiger en commentaire de ce compte rendu des résumés des livres que vous avez présentés.

 

 

 

 

 

 

 

 


6 commentaires

Frédéric Galopin · septembre 30, 2022 à 2:21 pm

« L’effondrement (et après) expliqué à nos enfants et à nos parents » de Pablo Servigne et Gauthier Chapelle.

Trois dialogues successifs avec Lucie (13 ans), Camille (22 ans) et des parents de 150ans permettent aux auteurs d’ajuster leur discours selon les connaissances, les attentes et les questionnements de leurs interlocuteurs qui diffèrent un peu selon leur âge. Un souci pédagogique évident, cœur de leur activisme militant irrigue ces pages, en mettant à l’honneur le « temps profond »,l’entraide et la règle des quatre R : Résilience, Renoncement, Restauration, Réconciliation. Belle réussite pour ce petit livre qu contient pourtant un grand nombre d’informations justifiant une mise en action des citoyens pour pallier la béance de nos représentations démocratiques incapables de se projeter sur le long terme.

 

« Anomalies cosmiques » de Aurélien Barrau.

Aurélien Barrau, personnage passionné et passionnant, passe en revue toutes les incertitudes qui jalonnent encore des connaissances, pourtant importantes de notre univers au travers de théories bien établies et pas encore prises en défaut. Ses interrogations légitimes sont celles d’un scientifique humble qui ne craint pas de pointer les trous de la raquette et de se poser en lanceur d’alerte sur les orientations discutables de la recherche scientifique et l’avenir de l’humanité.

 

« Une école qui peut mieux faire » de Monique Canto Sperber.3.5. 10/09/2022

L’autrice nous livre un point de vue très éclairé et un diagnostic sans concession sur l’école qui échoue toujours à amoindrir des inégalités géographiques, sociales et culturelles touchant les enfants de la République. En effet, les années se suivent et se ressemblent quant au classement PISA des écoliers Français, toujours situé dans la moyenne basse et pire encore avec des inégalités qui augmentent. Et pourtant, l’historique détaillé du diagnostic des différentes analyses successives du problème rapporté par Monique Canto Sperber prouve qu’il est parfaitement identifié, ainsi que des solutions possibles ! Alors pourquoi cet immobilisme coupable ? L’institution « Education Nationale », le mammouth que le ministre « Allègre » voulait dégraisser est difficile à bouger. Des exemples de ce qui se pratique ailleurs, en suède, en Angleterre et aux Etats-unis confirment (malgré quelques échecs identifiés dus à une marchandisation inadéquate) qu’une large autonomie des établissements peut constituer une solution intéressante pour atteindre des objectifs de réduction des inégalités. Le souci d’une stricte égalité républicaine de vouloir enseigner partout la même chose, de la même manière et en même temps à des publics différents est finalement contre-productif, on le sait mais on continue à le faire! Souhaitons que ces recommandations, s’appuyant sur des expériences réussies puissent être rapidement mises en œuvre pour une accession mieux partagée au savoir.

 

« Cher connard » de Virginie Despentes.

Rebecca, Actrice accomplie, la cinquantaine et Oscar, écrivain reconnu dans son art s’écrivent et racontent leurs vies au travers de lettres qui se répondent et permettent de progresser dans leur connaissance intime. Zoe Katana, une blogueuse influenceuse s’immisce dans leur dialogue et ajoute un point de vue « réseaux sociaux » sur ses relations avec Oscar et Rebecca qui permet d’affiner leur connaissance. Au travers de ces échanges épistolaires, l’autrice évoque de nombreux problèmes de société sur le féminisme, le patriarcat, l’usage de drogues et la difficulté de s’en passer avec l’aide des NA (Narcotiques Anonymes). Volontiers provocateurs, les propos échangés font mouche par leur acuité, leur profondeur, leur complexité et leur équilibre rarement atteint dans d’autres textes évoquant les mêmes sujets. La lecture, pas facile, est même parfois un peu fastidieuse, mais elle vaut la peine.

 

« La treizième heure » de Emmanuelle Bayamack-Tam.

Farah est la fille de Lenny et Hind, mais aussi de Sophie, mère porteuse, mais pas seulement ! Un trio dont on découvre la vie intime racontée successivement par chacun d’eux, la vision d’ensemble n’émergeant pour le lecteur qu’après superposition des points de vue exprimés par chacun d’eux. Une histoire qui n’est pas sans rappeler « Arcadie », un précédent roman récompensé par le livre inter en 2019 et qui est portée par la magnifique plume de l’autrice qui virevolte avec les mots, les chansons et les poèmes.

 

« Sa préférée » de Sarah Jollien-Fardel.

Jeanne et Emma, sa sœur aînée de quatre ans ont une enfance difficile. Elles subissent la violence d’un père qui n’épargne pas non plus leur mère, impuissante face à un mari irascible qu’elle ne parvient pourtant pas à quitter. Jeanne parvient tout de même à s’extirper de l’enfer familial, grâce à une scolarité réussie et une aide extérieure qu’elle n’identifiera que beaucoup plus tard qui lui permettent d’accéder pendant cinq années à l’école normale d’instituteurs de Sion. L’autrice nous offre un roman bouleversant où la tendresse et l’espoir tentent de se frayer un chemin parmi des tentatives de reconstruction difficiles.

 

« La vie clandestine » de Monica Sabolo.

Monica Sabolo s’intéresse aux activités D’action Directe dans les années 1980 et à leurs participants qui ont assassiné des personnalités publiques, comme le PDG de Renault Georges Besse (en 1986). Elle enquête et imagine leurs personnalités, leurs motivations et leurs vies clandestines en y mêlant des éléments de sa vie personnelle qui contient également des zones floues qu’elle tente d’éclaircir. Elle rencontre des survivants, Hellyette Besse, Claude Halfen et Nathalie Menigon, guidée par un souci de compréhension intuitive de l’humain qui envisage des possibilités de pardon. Un récit sur la mémoire, sincère et empreint d’une grande délicatesse.

 

« Le sexe des femmes » de Anne Akrich.

C’est avec une rage palpable à chaque instant de la narration que l’autrice passe en revue, tout ce qui coince avec le patriarcat et qui plombe les relations avec les hommes. Une écriture coup de poing, avec beaucoup d’humour qui renforce l’argumentation et ne laisse rien de côté. Le sexe, la maternité, le viol, la zone grise qui occupe une surface importante, sont évoqués de façon complète, sans retenue en mettant en relief les progrès qui restent à faire pour améliorer la place des femmes dans notre société.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dominique Galopin · septembre 30, 2022 à 2:35 pm

Les enfants endormis d’Anthony Passeron

Les enfants endormis est un premier roman Il alterne une histoire familiale et celle de la découverte du Sida par des savants français. La vie des personnages principaux se déroule dans un gros bourg de l’arrière pays niçois où le travail est la vertu principale sinon unique. Jusqu’à l’ennui de ceux, qui ne se retrouvent pas dans une vie de devoir et qui basculent dans des paradis artificiels.
Ce roman est aussi celui du déni de la génération précédente prise à dépourvu par ce qu’elle ne comprend pas et ne peut admettre.

Les travaux des chercheurs et des médecins, parallèlement, sont confrontés à l’urgence et à l’impuissance face à un danger mortel mystérieux.

Ce roman dépeint la dignité immense de cette mère et grand mère Louise, femme forte et fragile, aux côtés de son fils et de sa petite fille Émilie atteints de ce mal incurable.

 

 

 

Dominique Galopin · septembre 30, 2022 à 2:37 pm

La petite menteuse de Pascale Robert-Diard

Lisa, quinze ans, adolescente mal dans sa peau, sous chantage par d’autres garçons de son collège, ment lorsqu’elle affirme avoir été violé par Marco Lange. le procès en appel approche, Lisa change d’avocat, car Lisa veut une femme qui puisse la comprendre.

Maintenant, elle est majeure, elle peut faire ce qu’elle veut. le récit se dirige alors vers tout autre chose ; sur le mensonge. Pourquoi à l’époque Lisa a menti ?

C’est un roman psychologique et judiciaire bien mené. Un récit entre les conséquences d’un grand fiasco judiciaire d’une jeune menteuse, d’une jeune adolescente en souffrance tombé dans une spirale infernale.

 

 

Dominique Galopin · septembre 30, 2022 à 2:39 pm

Quand tu écouteras cette chanson de Lola Lafon

Lola Lafon en août 2021 a passé une nuit au musée Anne Franck à Amsterdam. Elle a installé son lit de camp dans l’Annexe, un appartement vide, vide de ses occupants, c’est le vide qui transforme cet appartement en musée.

Dans une première partie émouvante , Lola Lafon nous offre une relecture du journal d’Anne Frank. Elle nous replonge dans le quotidien d’Anne pendant ces vingt-cinq mois de vie cachés dans des pièces exiguës, une contrainte permanente. Elle nous dresse le portrait d’une adolescente drôle, futile en dépit de la situation, une jeune fille irrévérencieuse qui rêve de voir son journal publié.

Dans la seconde partie, l’auteur revient sur sa propre histoire familiale bien en phase avec cette période sombre vécue par les juifs et nous offre un récit d’une grande honnêteté, d’une grande sensibilité

 

Dominique Galopin · septembre 30, 2022 à 2:41 pm

Un enfant sans histoire de Minh Tran Huy

L’autrice, mère d’un petit Paul, diagnostiqué autiste nous fait découvrir, à la lumière de son expérience, ce monde, largement inconnu et ignoré qui touche pourtant un grand nombre de personnes et plonge dans l’incertitude et le malheur les malades et leur entourage.

Elle prend le parti de dérouler deux histoires en parallèle, celle de Temple qui a réussi à s’en sortir et à apporter un témoignage précieux pour la communauté et celle de son fils qui malgré la mise en œuvre de tout ce qu’il est possible par des parents attentionnés restera lourdement handicapé. Très richement documenté, par les recherches effectuées par L’autrice et son mari pour leur petit Paul, on apprend beaucoup de choses sur le sujet et sur le retard considérable de la France dans la prise en charge de ces pathologies. Les familles touchées doivent se livrer à un vrai parcours du combattant pour, faire diagnostiquer, choisir la bonne voie thérapeutique, trouver les bonnes personnes et les bonnes structures existantes ou à créer. Témoignage précieux et émouvant.

 

Dominique Galopin · septembre 30, 2022 à 2:51 pm

 

UN AUTEL RUE DE LA PAIX  Florence Rhodes

L’idée d’associer le déroulement de l’intrigue à un jeu de monopoly où des crimes sont commis dans des lieux correspondants à certaines cases est originale. le fil conducteur tarde à se manifester, on est un peu perdu et impatient d’entrer dans une histoire, dont la construction avec deux narrations parallèles repousse le début. On comprend bien que l’autrice ne découvre que progressivement les pièces du puzzle pour commencer à les assembler, mais cette mise est place est longue et la mayonnaise ne commence à prendre que tardivement. Une marche d’approche fastidieuse, mais une une arrivée virevoltante au sommet en forme de récompense d’une résilience du lecteur mise à l’épreuve

 

 

 

 

 

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