Etaient présents:

Anneke, Dominique, Elisabeth, Laure, Frédéric et Valérie.

Mouvements des livres en circulation:

JP et Anneke ont restitué « A trop aimer » dans la boite dans d’emprunt.

Anneke rend légende d’un dormeur éveillé à Dominique.

Dominique prête « Clara lit Proust » à Elisabeth.

Nos lectures:

Anneke:

« Légende d’un dormeur éveillé » de Gaëlle Nohant. https://www.babelio.com/livres/Nohant-Legende-dun-dormeur-eveille/949557

Elisabeth:

« tropique de la violence » de Nathacha Appanah. https://www.babelio.com/livres/Appanah-Tropique-de-la-violence/849754Chauveau

« Le ciel par dessus le toit » de Nathacha Appanah. https://www.babelio.com/livres/Appanah-Le-ciel-par-dessus-le-toit/1147789

Laure:

« Picasso le minotaure » de Sophie Chauveau. https://www.babelio.com/livres/Chauveau-Picasso-le-Minotaure/1277160

« L’ange aveugle » de Tahar Ben Jelloun. https://www.babelio.com/livres/Ben-Jelloun-Lange-aveugle/34826

« Charlotte » de David Foenkinos. https://www.babelio.com/livres/Foenkinos-Charlotte/622284

« Sapiens » de Yuval Noah Harari. https://www.babelio.com/livres/Harari-Sapiens–Une-breve-histoire-de-lhumanite/766878

Dominique:

« Ainsi gèlent les bulles de savon » de Marie Vareille. https://www.babelio.com/livres/Vareille-Ainsi-gelent-les-bulles-de-savon/1306148

« Débarquer » de Hugo Boris. https://www.babelio.com/livres/Boris-Debarquer/1430447

« Simple » de Marie-Aude Murail.https://www.babelio.com/livres/Murail-Simple/19623

« Clara lit Proust » de Stephane Carlier.https://www.babelio.com/livres/Carlier-Clara-lit-Proust/1405587

Frédéric:

« Des souris et des hommes » de John Steinbeck.https://www.babelio.com/livres/Steinbeck-Des-souris-et-des-hommes/1426099

« C’est la guerre » de Louis Calaferte.https://www.babelio.com/livres/Calaferte-Cest-la-guerre/90733

« Le mur invisible » de Marlen Haushofer.https://www.babelio.com/livres/Haushofer-Le-Mur-invisible/25719

« Le grand monde » de Pierre Lemaitre.https://www.babelio.com/livres/Lemaitre-Le-grand-monde/1362550

Valérie:

Valérie Haltebourg, nous parle de la pièce de théâtre dans laquelle elle a joué au festival d’avignon.

« Explosif »d’Elise Wilk.https://www.theatreveranda.com/explosif

À la manière d’une comédie musicale contemporaine, EXPLOSIF aborde un sujet de société essentiel aujourd’hui : le harcèlement scolaire. La vie d’un lycée d’aujourd’hui est décrite sous la forme d’un album de musique à l’esthétique «pop». Les thèmes de l’obsession de l’image, des réseaux sociaux, du désir de popularité sont abordés avec profondeur, humour et poésie.

Cette pièce sera sans doute programmée au théâtre de Chennevières en 2023.

La venue prévue d’Alissa Wenz, autrice de « L’homme sans fil » et de « A trop aimer » est prévue le 8 octobre, il convient de voir avec Bernard qui est à l’origine du contact ce que sera le contenu de cette rencontre pour établir un flyer la promouvant. (Dominique en fait la demande à Bernard)

Valérie nous expose son souhait légitime d’établir des passerelles entre les différents ateliers, sa présence à notre atelier va dans ce sens et il convient de creuser plus les interactions envisageables entre ateliers.

La prochaine réunion est prévue le jeudi 29 septembre 2022 à 18h, au cours de laquelle, nous échangerons nos points de vue après le lecture de « A trop aimer ».

Frédéric.

 

 

 

 

 

 


5 commentaires

Frédéric Galopin · août 26, 2022 à 10:21 am

Des souris et des hommes de John Steinbeck:

Attention  Chef d’oeuvre ! Un petit roman d’une force évocatrice incroyable, des dialogues d’une crédibilité qui donnent le frisson, George et Lennie nous entraînent dans leur errance de travailleurs saisonniers pleine de rêves d’une vie meilleure et pourtant simple. Ils nous font partager une amitié sans faille, y compris dans son aboutissement le plus tragique. Tous les autres protagonistes sont également bien campés et rendent l’histoire vivante. A lire et à relire !

 

C’est la guerre de Louis Calaferte:

Un des livres de la valise contenant les ouvrages ayant contribué à forger la vocation des auteurs invités à la grande librairie du 6 juillet 2022.
C’est une belle découverte que ce témoignage à hauteur de l’enfant de onze ans qui vit, par ses yeux et dans son coeur la survenance de la seconde guerre mondiale, là où il habite. Une écriture brute et directe sortie tout droit de la tête de l’enfant qui livre un ressenti instantané et illustre de belle façon l’environnement, l’état d’esprit et les comportements des Français à ce moment là de notre histoire. On ne peut s’empêcher de remarquer que le poids accordé à la résignation, l’acceptation et la collaboration dans la narration est bien supérieur à celui de la survenance d’une résistance moins consensuelle ! Vue de l’esprit de l’enfant ou réalité ?

 

Le mur invisible de Marlen Haushofer:

Une femme se retrouve seule dans un chalet de montagne au milieu de la forêt et elle constate qu’un mur invisible la sépare du reste d’un monde figé dans une incompréhensible immobilité. Elle organise alors sa nouvelle vie en fonction des ressources disponibles au chalet combinées avec celles de la nature environnante. Un chien, une vache et une chatte l’accompagnent et l’aident à tenir et les jours, les saisons passent… Son emploi du temps détaillé, ses réflexions, ses états d’âme nous montrent toute l’étendue des difficultés à affronter pour vivre cet isolement, mais aussi le bonheur simple de ses interactions avec ses animaux de compagnie et le souci de l’équilibre de la faune locale, lorsqu’il s’agit d’en prélever de quoi se nourrir. La narration peut parfois sembler morne et répétitive, mais elle donne le rythme de la vie concentrée sur les besoins vitaux de cette petite troupe, managée par l’héroïne qui distille quelques indices sur ce qui va advenir. Très beau roman exaltant la symbiose possible entre l’homme, le monde animal et le monde végétal au rythme des saisons.

 

Le grand monde de Pierre Lemaitre:

La famille Pelletier au complet anime ce grand roman populaire, magistralement écrit et addictif, pour le plus grand plaisir du lecteur. L’auteur nous régale avec des personnages bien campés qu’on suit avec gourmandise dans leurs pérégrinations, à Beyrouth, Paris et Saïgon. La fiction est bien intégrée à l’histoire de la France de l’après guerre et de l’Indochine, les situations et les évènements sont largement inspirés de faits réels, ainsi remis en valeur. Pierre est vraiment le maître de la narration romanesque, du grand art !

Dominique Galopin · août 26, 2022 à 12:40 pm

Clara lit Proust  de Stéphane Carlier

Une ville de province en Saône et Loire, « Cindy Coiffure » est le nom du petit salon de coiffure niché dans un renfoncement peu visible, un nom un peu désuet que déplore Jacqueline(Mme Habib) sa propriétaire, mais qui possède son petit lot d’habitués qui font tourner le boutique et vivre Nolwenn, Clara les deux coiffeuses et Patrick, un coiffeur renommé officiant à temps partiel augmentant le prestige de la maison.Ce petit microcosme vivote tranquillement au rythme du passage des clients qui viennent se faire coiffer mais aussi participer à l’écoute et la diffusion des potins de la commère pendant le séchage des bigoudis.
Clara s’ennuie aux déjeuners du Dimanche chez ses parents, sa relation avec JB se détériore peu à peu et son activité au salon de coiffure ne semble pas la combler.
Puis, un jour, un client oublie un livre que Clara escamote dans un tiroir pour le rendre à son propriétaire s’il vient le réclamer. Un oubli qui transformera sa vie.
En plus d’une histoire sympathique, ce roman est un hommage à la découverte de la lecture, y compris à voix haute ,une porte d’entrée vers la confiance en soi. Tendre, ironique et attachant c’est aussi un formidable hommage au pouvoir des livres.

Dominique Galopin · août 26, 2022 à 1:05 pm

Débarquer de Hugo Boris

 6 juin 1944, Andrew, sergent dans l’armée américaine, débarque avec ses milliers de compagnons d’armes sur une plage de Normandie. En quelques courts chapitres, ces quelques heures, de l’attente à bord du navire au moment où les soldats évacuent les barges de transport alors qu’ils n’ont pas encore pied, sont décrites d’une façon réaliste et saisissante.

Un bond en avant dans le temps, et nous voici de nos jours, avec Magali, trentenaire mère de deux jeunes enfants et guide touristique sur les plages du débarquement. La perspective de la journée qui commence devrait la réjouir, puisqu’elle est chargée d’accueillir et de guider Andrew, vétéran du 6 juin 1944. Un privilège pour tout guide qui se respecte.

Mais Magali n’a pas vraiment la tête à son travail, elle qui se sent débarquée de sa propre vie depuis neuf mois et la disparition de son mari, évaporé sans laisser la moindre trace. Depuis lors, elle est totalement dépassée, baigne dans le désespoir, peine à s’occuper de ses enfants et de sa vie !

La rencontre entre Magali et Andrew est un peu abrupte. La jeune femme est néanmoins assez lucide pour s’étonner qu’Andrew, fragile vieillard, soit venu seul depuis le Connecticut, alors qu’en général les vétérans sont accompagnés par leurs familles et font l’objet d’un accueil en grande pompe. Rien de cela ici, Andrew est solitaire, déterminé, et un peu étrange.

Magali au bord du gouffre et Andrew jamais vraiment revenu du Débarquement vont se confronter, s’accepter et se retrouver.
Un roman à l’écriture sobre, fluide et addictive, qui suscite instantanément l’empathie à l’égard des personnages, et une histoire mélancolique, pudique, très touchante

Dominique Galopin · août 26, 2022 à 1:19 pm

Ainsi gèlent les bulles de savon de Marie Vareille

Ici s’entrelacent trois histoires de femmes.

La première, c’est celle de Claire.Elle vient de découvrir un petit + rose sur un test de grossesse.Et il la comble de joie, malgré la perte de son emploi. Devenir maman, elle en rêve depuis longtemps. Alors, elle couve « Coquillette » jalousement.

La seconde, c’est Océane, jeune étudiante pas très bien dans ses baskets, tiraillée entre son père et sa mère qui divorcent et entre ses études de médecine appelées des vœux de son père et son gout naturel pour la littérature.

La troisième n’a pas de prénom. En Indonésie, elle écrit à sa petite fille de quelques semaines qu’elle a laissée en France pour fuir l’épuisement, les nuits sans sommeil, la certitude d’être une mauvaise mère doublée d’une incapable.

L’alternance des trois histoires, sous forme de chapitres courts, l’intrigue autour du lien entre ces trois femmes, le style léger, comme des bulles de savon, font un joli roman bienveillant et réconfortant. On tourne les pages très facilement.

 

Dominique Galopin · août 26, 2022 à 1:34 pm

Simple de Marie-Aude Murail

Kléber, un jeune homme de 17 ans décide de s’occuper de son frère Simple, alias Barnabé pour l’administration, déficient mental de 23 ans. Leur mère est décédée et leur père ne souhaite nullement s’encombrer de ses deux fils dans sa nouvelle vie. Kléber va tout faire pour que Simple ne retourne à Malicroix, l’institution ou il dépérissait et se met en recherche d’un appartement où vivre avec son frère. Il trouvera bientôt une colocation mais vivre avec Simple n’est pas simple et la bataille n’est pas gagnée d’avance.

Voici un livre empreint d’émotion et bourré d’humour ; car Simple dit les choses telles qu’il les pense, sans prendre de gants, ce qui donne naissance à bien des situations cocasses. Les personnages, y compris les colocataires, sont pour la plupart extrêmement attachants et chacun va devoir apprendre à vivre avec l’autre.

Ce livre nous parle d’amour, d’amitié, de famille, d’acceptation et de partage.

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