Etaient présents:

Nicole, Elisabeth, Jean-Pierre, Annette,  Dominique, Anneke et Frédéric.

Elisabeth et Frédéric évoquent:

-le prix des lecteurs de Chennevières 2022 auquel ils ont participé et annoncent la Vainqueure: Marie Vingtras pour Blizzard https://www.babelio.com/livres/Vingtras-Blizzard/1328737

-La rencontre avec L’auteur, vainqueur du prix 2021, Laurent Petitmangin pour « ce qu’il faut de nuit »

-La réunion du vendredi 24 juin à la librairie « petites histoires entre amis » de Chennevières, pour la 8 ème édition des « Libraires d’un jour », à laquelle ont participé Elisabeth, Anneke, Dominique et Frédéric.

-La fiesta littéraire de Saint-Maur en poche, impressionnante par le nombre d’auteurs et de lecteurs qu’elle rassemble.

La lecture commune de l’homme sans fil fait l’objet des remarques et appréciations de chacun qui peuvent être ajoutées en commentaires à la fin de ce compte rendu.

 

Mouvements des livres:

Les deux exemplaires d’ « A trop aimer » d’Alissa Wenz, acquis par les robins sont empruntés par Anneke et Jean-Pierre et Annette.

« Conter les moutons » de Marc Dugain est prêté par Elisabeth à Nicole.

« le gone du chaaba » d’Azouz Begag est prêté par Nicole à Anneke.

« Ce qu’il faut de nuit » de Laurent Petitmangin est prêté par Dominique à Nicole.

Nos lectures du mois:

Nicole:

« le gone du chaaba » d’Azouz Begag https://www.babelio.com/livres/Begag-Le-gone-du-Chaaba/6216

Elisabeth:

« Ainsi Berlin  » de Laurent Petitmangin https://www.babelio.com/livres/Petitmangin-Ainsi-Berlin/1352772

« La puissance des ombres » de Sylvie Germain https://www.babelio.com/livres/Germain-La-puissance-des-ombres/1411087

« Conter les moutons » de Marc Dugain https://www.babelio.com/livres/Dugain-Conter-les-moutons/1393195

Annette:

« Mes révoltes » de Jean Marie Rouard https://www.babelio.com/livres/Rouart-Mes-revoltes/1390820

« Marina » de Carlos Ruiz Zafon  https://www.babelio.com/livres/Ruiz-Zafon-Marina/225717

Jean-Pierre:

« Le mage du Kremlin » de Giuliano da Empoli https://www.babelio.com/livres/da-Empoli-Le-mage-du-Kremlin/1401900

« Ton absence n’est que ténèbres » de Jon Kalman Stefansson https://www.babelio.com/livres/Stefnsson-Ton-absence-nest-que-tenebres/1376629

Anneke:

« Les jumeaux de Black Hill » de Bruce Chatwin: https://www.babelio.com/livres/Chatwin-Les-jumeaux-de-Black-Hill/181165

Dominique:

« Le naufrage de Venise » d »Isabelle Autissier https://www.babelio.com/livres/Autissier-Le-naufrage-de-Venise/1411080

Frédéric:

« Mahmoud ou la montée des eaux » d’Antoine Wauters, prix du livre inter 2022 https://www.babelio.com/livres/Wauters-Mahmoud-ou-la-montee-des-eaux/1337353

« Une folie de rêves » de Jean Daniel Baltassat https://www.babelio.com/livres/Baltassat-Une-folie-de-reves/1328920

Nous n’avons pas encore fixé notre prochain rendez-vous, il dépendra de l’organisation des ateliers à la rentrée. Un prochain café lecture pourrait être envisagé fin août.

Frédéric.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


6 commentaires

Frédéric Galopin · juillet 1, 2022 à 6:03 pm

« Mahmoud ou la montée des eaux » d’Antoine Wauters

Prix du livre inter 2022

Mahmoud, un vieil homme vogue dans sa barque sur le lac El-Assad, né du barrage de Tabqa érigé en 1973 à l’initiative d’Hafez El-Assad sur l’Euphrate.
Il s’immerge à la fois dans l’eau du lac et dans son passé au travers d’ un long poème en vers libre d’une grande beauté, suscitant l’adhésion immédiate du lecteur dès les premières pages.
Il égrène des souvenirs qui nous font découvrir une vie passée chargée d’amour pour Sarah et ses enfants, mais aussi des épisodes plus sombres issus des exactions du dictateur syrien Bachar El-Assad qui lui ont valu trois de prison et de torture.
La douceur, la tendresse et la délicatesse de ce roman poétique porté par une splendide écriture simple en font une oeuvre à découvrir avec gourmandise.

 

« Une folie de rêves » de Jean-Daniel Baltassat.

Mikelangelo, artiste peintre, ayant percé dans le milieu grâce à ses talents de faussaire, achève une vraie oeuvre personnelle dans le ventre de paris à 60m sous terre dans une chapelle tout confort qu’il a aménagé et agrémenté d’une fresque monumentale dont la peinture d’un ciel bleu de miel est sa préoccupation actuelle. Il cohabite sous terre avec les rats, dont Jozef qu’il a adopté et qu’il promène sur l’épaule. Sa vie bascule lorsqu’il rencontre cinq jeunes femmes et un jeune garçon errant dans Paris à la recherche d’un abri et de quoi manger en s’efforçant d’échapper aux « faiseurs-de- putes » et dont l’objectif est d’atteindre « Youké ». L’auteur, avec un grand talent de conteur nous embarque dans une aventure humanitaire pleine de charme et d’imprévu en y associant les résidents permanents du sous sol, les congénères de Jozef. Une belle découverte bourrée d’humanité, de fantaisie et d’une surprise finale.

 

« Samouraï »de Fabrice Caro:

Alan Cuartero, écrivain peu connu se promet d’écrire un grand roman sérieux qu’il pourra brandir sous les yeux de Lisa, sa compagne qui vient de le quitter.
A la recherche d’une inspiration qui ne parvient guère à se manifester, il est le gardien de le piscine facétieuse du voisin parti en vacances.
Jeanne et Florent, un couple d’amis soucieux de sa vie affective lui manifestent leur sollicitude en lui présentant successivement, Mylène, Chloé et Louise en espérant que cela « matchera » avec l’une d’entre elles.
Comme dans d’autres livres de l’auteur, Alan, quadragénaire traîne une carcasse désabusée dans une intrigue mince, mais bourrée d’humour où les situations les plus saugrenues se succèdent à un rythme endiablé et engendrent des réflexions existentielles sur la vie, la mort, l’amour et l’amitié.

 

 

 

 

Dominique Galopin · juillet 2, 2022 à 7:03 am

Le naufrage de Venise par Isabelle Autissier

Touchant, ce roman d’une catastrophe se lit comme une aventure qui donne le frisson.

 La ville est détruite, les victimes innombrables. Noyée la Sérénissime ! Submergée la Cité des masques ! 

Venise ici est le personnage principal et se montre sous trois aspects : la Sérénissime immortelle d’avoir porté la culture et le génie humain à son plus haut degré, la marchande qui ne vit que par le tourisme et ses emplois et la révoltée qui ne veut pas des paquebots de croisière, du MOSE et des logements airbnb.

A travers les trois personnages de la mère, du père et de la fille, nous voilà embarqué dans les problématiques contemporaines et futures qui agitent la cité. Sans jugements à l’emporte pièce, l’auteure instruit avec calme et lucidité la situation. L’impact actuel de décisions anciennes,le déni de l’avertissement des scientifiques, l’espoir dans une machine qui permet de fermer la lagune et de préserver la ville … tout ça a un prix.

 

Jean-Pierre Civette · juillet 3, 2022 à 11:20 am

Annette Civette 3 juillet 22

 

L’homme sans fil  d’Alissa WENZ

C’est globalement l’histoire d’une descente aux enfers sur fond de hacking.
 
Ni bien au courant, ni bien intéressée par ce domaine, j’ai lu cette histoire qui évolue dans des univers particulièrement glauques et qui met en action des personnages pas forcément passionnants… en me sentant très mal à l’aise.
Bref j’ai été contente d’en avoir terminé, d’autant plus que la narration par petites touches qui nous font naviguer et dans le temps et dans l’histoire est réellement pénible, parce qu’on s’y perd.

Une fois le livre lu, c’est Wikipédia qui enfin m’éclaire et me permet de mieux comprendre ce texte, car je suis maintenant fixée sur la part du réel et la part romancée.

Cela veut-il dire que la narratrice n’a pas rempli son contrat ? Je serais tentée de le croire…
Les explications apportées aux comportements de Manning et de Lamo n’étant pas formulées de manière accessible au lecteur lambda que je suis.

Ceci dit, ce n’est pas mal écrit. Sans plus.
Je n’en ai rien noté, ni retenu de particulier.

J’ai seulement appris que la traduction de « New Dawn » était « Aube naissante », nom d’un rosier que j’adore…

Annette Civette · juillet 3, 2022 à 11:48 am

Mes révoltes de Jean-Marie ROUART –  Roman publié chez Gallimard en 2022 Jean-Marie Rouart nous raconte d’abord sa famille et son enfance en mode « échecs majeurs. »Lorsqu’on vient d’une famille de peintres réputés et fortunés qui ont côtoyé d’autres amateurs d’art en tout genre, on est presque illustre, sauf que son père est un piètre peintre et qu’il n’arrive pas à vivre de son art. L’enfance du petit Jean-Marie s’en ressent. Il est renvoyé de tous les établissements scolaires qu’il fréquente, ce qui fait de lui un cancre… Il passe 5 fois le bac, qu’il n’obtient pas au final. Mais en revanche, il lit… Et abondamment. Ensuite, grâce à des appuis familiaux généreux, il pénètre par la petite porte dans le journalisme, et intègre ainsi « Le Figaro » journal de droite, où il apprend, non sans heurts, son futur métier. Il profite de toutes les occasions qui lui sont données pour rencontrer et observer des personnalités exceptionnelles. Alors-là commence une galerie de portraits de gens aux talents divers (je ne les connais pas tous loin de là, même de nom…). Portraits écrits d’une plume alerte et précise : magnifique.Ses chroniques ne plaisent pas toujours à la direction… Il est confronté aux manigances de toutes sortes. On lui reproche d’être plus écrivain que journaliste, or c’est ce vers quoi il veut tendre… Pourtant, il essaie de faire son métier le plus honnêtement possible en gardant toujours l’espoir de devenir écrivain. Bref il est souvent malheureux.Mais au final, il finit par percer comme journaliste à part entière, à force d’abnégation et aussi à cause des changements de patrons et directeurs au Figaro.Il côtoie les grands de ce pays.Il partage même souvent des vacances de rêve en Corse avec Jean d’Ormesson et d’autres personnalités de premier plan. Il est cependant par deux fois renvoyé du Figaro.Puis enfin il se consacre à l’écriture. Son talent est reconnu, il reçoit des prix littéraires, et entre à l’Académie Française. Consécration. L’affaire dite d’Omar Raddad le bouleverse personnellement. Il lit tout ce qui se présente sur les éléments du procès, il s’indigne : il y a des négligences, des partis-pris flagrants, une odeur de classe ou de racisme non avouée. Pour lui, on s’achemine vers une erreur judiciaire. Finalement, et malgré tous ses articles pour essayer de mettre en garde l’opinion, Omar Raddad est condamné. Contrarié, Jean-Marie Rouart décide d’écrire un livre pour mettre en avant tout ce qui n’a pas été clair dans ce procès. C’est un peu son « J’accuse » à lui.Cela induit tout de même une révision et la peine d’Omar est réduite.Son livre et ses arguments n’ont, bien sûr, pas plu à la famille de la victime.Famille qui lui intente un procès. Et voilà un académicien dans le box des accusés à son tour. Accusé d’avoir écrit un livre !Traité de « petit marquis » par l’avocat des victimes, Me Kiejman… Titre repris dans Libération, journal de gauche.Lors de son procès, il compare les magistrats à des acteurs de théâtre qui connaissent bien leur rôle. A mon sens, il y a là des descriptions remarquables.Il sera condamné à payer des amendes, et même en appel…La fin du roman arrive sous forme d’une énigme : Tout ce qui LUI est arrivé était-il écrit. Écriture étonnante avec un vocabulaire foisonnant et rare. Il me faudrait d’ailleurs relire cet ouvrage, dico. en mains, afin de comprendre toutes les allusions à l’histoire, à la religion, à la mythologie, aux auteurs classiques etc…Style percutant, subtile et souvent très drôle.Autodérision permanente.Certes c’est un roman qui parle beaucoup de lui, mais pas seulement.Bref, un livre aussi intéressant qu’agréable à mon sens.

Annette Civette · juillet 3, 2022 à 12:05 pm

Marina de Carlos RUIZ ZAFON

 

Après avoir lu « L’ombre du vent » et avoir oublié que je ne voulais plus rien lire de cet auteur… Je me suis embarquée malgré moi dans cette nouvelle histoire rocambolesque. qui nous embarque à nouveau dans des univers glauques, sombres, mystérieux, fantastiques… qui se situent dans une Barcelone des années 70/80. On navigue entre le réel et le délire, sans savoir où vraiment s’accrocher.

 

Histoire particulièrement compliquée à résumer : je me suis perdue dans tous ces dédales de ruines croulantes, d’égouts puants, de théâtre inachevé et délabré, et de jardin d’hiver macabre à souhait.

Les personnages sont mystérieux et leurs machinations énigmatiques tiennent de la folie.

Les objets décrits sont repoussants.

Et, bien sûr, les clés pour la compréhension ne nous sont livrées, que partiellement, vers la fin…

 

Bien qu’effrayant, ce roman est passionnant, bien écrit et de plus bien traduit.

Mais quelle imagination effrayante, dans les deux sens du terme… J’en reste perturbée !

 

Cette fois, promis, je ne lirai plus rien de cet auteur.

Car, je suis réellement vaccinée avec ce rappel, dû à « Marina » !

 

Elisabeth Ralliard · août 25, 2022 à 10:40 am

AINSI BERLIN – Laurent PETITMANGIN

Le livre nous entraîne à Berlin Est, juste après la Seconde Guerre Mondiale. Gerd, communiste, faisait partie de la Résistance allemande, tout comme Käthe, qui est devenue sa compagne. Tous deux sont désormais des cadres du Parti. Afin de créer une nouvelle élite est-allemande, Käthe décide de créer un programme qui regroupe des enfants à haut potentiel, fruit de l’union de scientifiques. Gerd, quant à lui, rencontre Liz, une jeune veuve américaine, architecte à Berlin-Ouest…

L’intrigue est pleine de faux-semblants, assez embrouillée, histoires d’amours peu crédibles ….

 

LA PUISSANCE DES OMBRES – Sylvie GERMAIN

Soirée à thème chez Daphné et Hadrien. Ils vont s’amuser, boire, bavarder et danser… jusqu’au moment où un de leurs amis tombe mystérieusement du balcon et se tue. Puis quelques mois plus tard un autre de leurs amis présents à la soirée se rompt le cou en dégringolant des escaliers… Que se passe-t-il ? Quel est le lien entre la fête, les convives, les serveurs, …

Première partie description fête costumée et personnages très sympa, la deuxième partie sur la psychologie du tueur vraiment peu crédible…

 

A TROP AIMER – Alissa WENZ

Tristan est un artiste génial qui transforme le rêve en réalité. À ses côtés, la vie devient un émerveillement, une grande aire de jeux . Il ne ressemble à personne, mais cette différence a un prix. Le monde est trop étriqué pour lui qui ne supporte aucune règle. Ses jours et ses nuits sont ponctués d’angoisses et de terreur. Seul l’amour semble pouvoir le sauver. Alors elle l’aime éperdument, un amour qui se donne corps et âme, capable de tout absorber, les humeurs de plus en plus sombres, de plus en plus violentes…

1er roman très réussi, qui aborde avec beaucoup de délicatesse l’emprise amoureuse d’un pervers narcissique.

 

L’HOMME SANS FIL – Alissa WENZ

En 2010, le jeune soldat Bradley Manning est accusé d’avoir divulgué des documents classés secret-défense, à WikiLeaks, révélant d’importantes bavures de l’armée américaine. Il risque alors la prison à perpétuité.

Adrian Lamo, l’homme qui l’a dénoncé, est passionné par l’informatique, hacker de genie, il pirate les sites internet de grandes entreprises (Yahoo, Microsoft, N.Y Times etc) . Il ne veut pas d’argent, Il pointe juste les failles afin que ces sociétés se protègent d’éventuelles attaques mais il sera rattrapé par le FBI. Il vit en nomade, aime la liberté, parcours tumultueux, n’est pas une mauvaise personne mais fait de mauvais choix, addictions diverses, il perd le fil du réel… et la vie.

Très bon roman, bien structuré, bien écrit, une belle enquête réussie mais qui laisse le lecteur se faire sa propre opinion…

 

CONTER LES MOUTONS – Marc DUGAIN

Marc Dugain habite dans une maison posée sur une falaise en Bretagne, entourée d’animaux, lapin géant, des poules, un chat, et deux brebis SOAY, espèce rare « mouton protohistorique », qui décident à travers ce livre de nous dévoiler leur vision à la fois défaitiste et humoristique de la condition ovine, canine, féline et surtout humaine à travers le portrait de leur « berger-écrivain ».

Un gentil mélange d’iode, de suint et d’humour…

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar