Etaient présents:

Anneke, Florence , Elisabeth, Laure, Annette, Jean-Pierre, Nicole, Dominique et Frédéric.

Mouvements des livres:

Annette rend « Petits goûters entre amies » de Louise Millar à Dominique. Nicole rend « la tresse » de laetitia Colombani à Anneke. Florence rend « L’africain du Groenland » de Tété-Michel Kpomassié à Jean-Pierre. Dominique prête « Marina » de Carlos Ruiz Zafon à Annette. Nicole prête « A trop aimer » de Alissa Wenz à Florence. Dominique prête « Les guerres du bio » de Stenka Quillet à Elisabeth.

La discussion sur la lecture commune de « l’homme sans fil » de Alissa Wenz est reportée à notre prochaine réunion du 30 juin 2022, car certains ne l’ont pas encore lu.

Nos lectures du mois:

Anneke:

est en cours de lecture de « Légende d’un dormeur éveillé » de Gaëlle Nohant https://www.babelio.com/livres/Nohant-Legende-dun-dormeur-eveille/949557

Nicole:

« la tresse » de Laetitia Colombani https://www.babelio.com/livres/Colombani-La-tresse/946395 et « l »homme sans fil » d’Alissa Wenz https://www.babelio.com/livres/Wenz-Lhomme-sans-fil/1382936

Jean-Pierre:

« la personne de confiance  » de Didier Van Cauwelaert https://www.babelio.com/livres/Van-Cauwelaert-La-Personne-de-confiance/1134993

« les rêveurs » d’Isabelle Carré https://www.babelio.com/livres/Carre-Les-Reveurs/1000388

« la légende de nos pères » de Sorj Chalandon https://www.babelio.com/livres/Chalandon-La-legende-de-nos-peres/135976

« la maison de Matriona » d’Alexandre Soljenitsine https://www.babelio.com/livres/Soljenitsyne-La-maison-de-Matriona/13778

Annette:

« Mon traitre » de Sorj Chalandon https://www.babelio.com/livres/Chalandon-Mon-traitre/37055

« Retour à Kyllibegs » de Sorj Chalandon https://www.babelio.com/livres/Chalandon-Retour-a-Killybegs/281128

« Les flammes de Pierre » de Jean-Christophe Rufin  https://www.babelio.com/livres/Rufin-Les-Flammes-de-pierre/1342518

Elle nous conseille la lecture de « Immortelle randonnée » du même auteur https://www.babelio.com/livres/Rufin-Immortelle-randonnee-Compostelle-malgre-moi/475888

Laure:

« Le gone du Chaâba » de Azouz de Bagag https://www.babelio.com/livres/Begag-Le-gone-du-Chaaba/6216

Elisabeth:

« La femme et l’oiseau » d’Isabelle Sorente https://www.babelio.com/livres/Sorente-La-femme-et-loiseau/1336687

« Belhaza » de Jérôme Chantreau https://www.babelio.com/livres/Chantreau-Belhazar/1336666

« Rien ne t’appartient » de Nathacha Appanah  https://www.babelio.com/livres/Appanah-Rien-ne-tappartient/1329546

« Ne t’arrête pas de courir » de Mathieu Palain https://www.babelio.com/livres/Palain-Ne-tarrete-pas-de-courir/1327668

« La famille martin » de David Foenkinos https://www.babelio.com/livres/Foenkinos-La-famille-Martin/1253517

« Glaise » de Franck Bouysse https://www.babelio.com/livres/Bouysse-Glaise/957010

Florence:

« Les abeilles grises » d’Andrei Kourkov https://www.babelio.com/livres/Kourkov-Les-Abeilles-grises/1354663 Lu également par Frédéric.

Dominique:

« La puissance des ombres » de Sylvie Germain  https://www.babelio.com/livres/Germain-La-puissance-des-ombres/1411087

Frédéric:

« Madame Pylinska et le secret de Chopin » d’Eric Emmanuel Schmitt  https://www.babelio.com/livres/Schmitt-Madame-Pylinska-et-le-secret-de-Chopin/1027553

« Dans le brumes de Capelans » d’Olivier Norek  https://www.babelio.com/livres/Norek-Dans-les-brumes-de-Capelans/1382059

« Guerre » de Louis Ferdinand Céline https://www.babelio.com/livres/Celine-Guerre/1400401

Notre prochaine réunion est prévue le jeudi 30 juin à 18h en ayant tous lu « l’homme sans fil ».

 

 

 

 

 

 


3 commentaires

Frédéric Galopin · mai 28, 2022 à 9:29 am

« Guerre » de Louis-Ferdinand Céline

Cet ouvrage est constitué de documents inédits retrouvés récemment et relatifs à une partie de la vie de l’auteur qui y raconte sa participation à la guerre de 1914, les blessures dont il a été victime et son hospitalisation qui a suivi. La première partie, véritable cri de douleur et de souffrance semble décrire une réalité brute de fonderie figurée par l’emploi des mots crus de soldat et constitue un témoignage précieux sur les séquelles des souffrances endurées par l’auteur. La suite, les soins à l’hôpital et l’environnement décrits, sans doute inspirés des personnages réels rencontrés semble avoir fait l’objet de compléments romanesques avec les qualités littéraires qu’on connaît de l’auteur, son goût pour les scènes de sexe et ses outrances libertaires. Du grand cru de Céline, à la hauteur de « mort à crédit » et de « voyage au bout de la nuit »

 

« Dans le brumes de Capelans » de Olivier Norek.

 

Anna, jeune fille de 14 ans disparaît du domicile ou elle vivait avec ses parents et un petit frère âgé de quelques mois seulement. 10 ans plus tard, elle est retrouvée dans une cave sordide à l’occasion de la traque d’un tueur en série. Le capitaine Coste est chargé , dans le cadre des missions de protection des témoins auxquelles il est habitué, de protéger Anna en lui fabriquant une légende et en essayant à son contact de collecter des éléments qui permettraient de trouver le monstre. Ce polar est particulièrement bien construit, avec une intrigue haletante, des dialogues percutants et l’ambiance de cette île isolée souvent nimbée de brumes est propice à l’incertitude, aux interrogations du lecteur. Évidemment, des évolutions inattendues pimentent l’histoire et confèrent au roman l’excellence d’un grand cru !

 

« Madame Pylinska et le secret de Chopin » d’Eric-Emmanuel Schmitt

La rencontre de l’élève Schmitt et de la professeure Pylinska, improbable a pourtant une grande force d’évocation sur la rencontre de l’âme humaine et de la musique délicatement mise en scène par le talent de conteur de l’auteur. Beaucoup de sensibilité et de délicatesse accompagnent ces moments de partage qui nous font découvrir des avis contrastés, mais éclairés sur les compositeurs et leurs interprètes.

 

« les abeilles grises » d’Andreï Kourkov

Sergueïtch et Pachka sont les seuls habitants de Mala Starogradivka,ville du Donbass, entre le front ukrainien et séparatiste pro-russe. Ennemis un peu amis, par nécessité vitale ils s’accrochent à leurs habitudes et leurs maisons en espérant des jours meilleurs. Ballotés par des circonstances qu’ils subissent, ils nous font ressentir l’inanité de la guerre, et l’humanité qui les unit semble invincible. Sergueïtch décide un jour de partir pour sauvegarder la santé des abeilles de ses six ruches et ses pérégrinations lui offrent des rencontres diverses qui nous renseignent sur les habitants des lieux qu’il traverse et sur les dégâts causés par la prégnance de la présence russe, en particulier en Crimée vis à vis des Tatars.Le détachement apparent des protagonistes vis à vis des événements, la mise en valeur des femmes et des abeilles coulent agréablement comme du miel et permettent d’apprécier la couleur et la chaleur réconfortante et finalement optimiste de l’écriture d’Andreï Kourkov.

 

 

 

 

Dominique Galopin · mai 28, 2022 à 3:45 pm

La puissance des ombres  de Sylvie Germain

IL y a vingt ans, Daphné et Hadrien se sont rencontrés « au bas des marches du métro St Paul » fermé pour cause grèves.Pour célébrer les deux décennies de leur amour, ils organisent une soirée à thème : chaque invité doit porter le costume évoquant une station de métro. Pendant la première partie de la fête, ils s’amusent à deviner ce que représentent les déguisements. Zazie (de Raymond Queneau) est la maitresse de cérémonie et multiplie les impertinences.Sade enflamme les débats, Louise Michel prend les armes, l’ambiance est déroutante.

Puis le jeu cède la place à la danse et chacun se débarrasse de ses accessoires. Hélas les festivités sont interrompues par la mort d’un des leurs, après une chute du balcon.

Quelques mois après cet accident, les amis sont à nouveau endeuillés : un autre convive s’est tué dans les escaliers. Quelle est cette malédiction qui pèse sur cette réunion amicale ?

Dans la première partie du livre, l’atmosphère est joyeuse et extravagante. Au fil des pages, elle s’assombrit et s’étoffe d’un voile noir oppressant.

C’est un roman au sujet lourd, qu’il est impossible de livrer sous peine de déceler un morceau d’intrigue.Petit à petit, les morceaux s’imbriquent et ce que l’on redoute devient de plus en plus plausible. 

 

Elisabeth Ralliard · juin 6, 2022 à 10:40 am

RIEN NE T’APPARTIENT  – Natacha APPANAH

Depuis la mort d’Emmanuel, son mari, avec qui elle était mariée depuis quinze ans, Tara est oppressée par le chagrin et la solitude. Lui seul pouvait la maintenir debout , la garder intacte, et la préserver de sa vie d’avant. Elle est hantée par des visions et des fantômes. Des souvenirs clignotent. Elle sent qu’elle n’aura bientôt plus la force de retenir en elle ce qui gronde et menace de ressurgir, c’est-à-dire la réapparition de celle qu’elle a été avant, une fille avec un autre prénom qui aimait rire et danser, qui croyait en l’éternelle enfance avec un appétit de vie immense comme si elle se doutait que cela n’allait pas durer.

Très jolie conte poétique pourtant très douloureux et empli de désespoir.

NE T’ARRETE PAS DE COURIR – Mathieu PALIN

Champion le jour, voyou la nuit. De chaque côté du parloir de la prison, deux hommes se font face pendant deux ans, tous les mercredis. L’un, Mathieu Palain, est devenu journaliste et écrivain, alors qu’il rêvait d’une carrière de footballeur. L’autre, Toumany Coulibaly, cinquième d’une famille malienne de dix-huit enfants, est à la fois un athlète hors norme et un cambrioleur en série. Quelques heures après avoir décroché un titre de champion de France du 400 mètres, il a passé une cagoule pour s’attaquer à une boutique de téléphonie.
Au fil des mois, ils deviennent amis. Ils ont grandi dans la même banlieue sud de Paris. Ils auraient pu devenir camarades de classe ou complices de jeux. Mathieu tente d’éclaircir « l’énigme Coulibaly », sa double vie et son talent fracassé.

Bon roman qui, entre autre, met en lumière les difficultés des athlètes qui ne gagnent pas grand chose pour leurs exploits alors qu’ils doivent avancer tous les frais de leur poche, mais pas que…

LA FAMILLE MARTIN – David FOENKINOS

En  panne d’inspiration pour son prochain roman, il se met en tête d’accoster la première personne qu’il croisera dans la rue et d’écrire son roman. La première tête croisée sera Madeleine Tricot, une dame âgée de quatre-vingt ans. L’écrivain fera ensuite la connaissance de sa fille Valérie, son mari Patrick et leurs deux enfants Jérémie et Lola. Voici la Famille MARTIN au complet.

Avec humour et empathie nous faisons connaissance avec cette famille qui n’a rien d’exceptionnel un peu banal à mon goût.

GLAISE – Franck BOUYSSE

La vie dans les montagnes du Cantal est rude. Encore plus lors de la mobilisation de la Grande Guerre qui vide les fermes des hommes valides. Au village de Chantegril : chez les Lary, Joseph, quinze ans, trime aux côtés de sa mère et de sa grand-mère, avec l’aide d’un vieux voisin.

Chez les Valette, le père rage de n’avoir pu partir au front en raison de sa main mutilée : redouté de tous pour sa rancoeur et sa méchanceté, il s’adonne violemment à la boisson et à la persécution de son entourage, soudain élargi par sa belle-soeur et sa nièce venues se mettre à l’abri.

 Le décor est planté pour la mise en place d’un drame dont la tension ne va faire que s’amplifier au fil des pages, les jours se succèdent selon l’immuable rythme des travaux agricoles, dans une atmosphère pesante et orageuse. Hommes et femmes s’épuisent dans un labeur incessant et une succession d’épreuves qui usent les caractères ou les transforment en bêtes enragées…

Bon roman noir, bien écrit, des personnages bien campés, atmosphère oppressante à souhait…

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