Étaient présents:

Nicole, Elisabeth, Florence, jean-Pierre, Anneke, Dominique, Frédéric et Laure.

Mouvements des livres prêtés rendus:

Laure rend au petit bonheur la chance à Anneke , les oubliés du dimanche à Elisabeth et emprunte à Dominique la légende du dormeur éveillé.

Jean -Pierre rend San Perdido qui est repris par Nicole et Alma.

Nicole rend la langue du pic vert qui est repris par Elisabeth.

Anneke emprunte à Dominique la vie de Michel Ange. et rend icare et le flute enchantée et le marchand de café à Dominique.

Dominique rend un africain au Groenland et les enchâinés à Jean-Pierre.

le souhait de réactiver une lecture commune est discuté et Elisabeth propose « Blizzard » , très bon candidat à l’exercice, mais paru récemment et non disponible en version de poche. On lui préfère finalement « la calanque de l’aviateur » d’Annabelle Combes, paru en poche.

Nos lectures du mois:

Nicole:

« la langue du pivert » de Chantal Dupuy-Dunier https://www.babelio.com/livres/Dupuy-Dunier-La-langue-du-pic-vert/1337374  « Douce douce vengeance » de Jonas Jonasson https://www.babelio.com/livres/Jonasson-Douce-douce-vengeance/1354756.

Jean-Pierre:

« Alpinistes de Staline » de Cédric Gras  https://www.babelio.com/livres/Gras-Alpinistes-de-Staline/1213028  « le ghetto intérieur » de Santiago Amigorena https://www.babelio.com/livres/Amigorena-Le-Ghetto-interieur/1156095 « Pour rien au monde » de Ken Follett https://www.babelio.com/livres/Follett-Pour-rien-au-monde/1327452 « le voyage des frères omidvar » https://www.babelio.com/livres/Ozsvath-Le-voyage-des-freres-Omidvar/1355276

Anneke:

« Une langue venue d’ailleurs »  de Akira Mizubayshi https://www.babelio.com/livres/Mizubayashi-Une-langue-venue-dailleurs/230047 « le tableau du maitre Flamand » https://www.babelio.com/livres/Perez-Reverte-Le-tableau-du-Maitre-flamand/7760 « le roman des Rouart » https://www.babelio.com/livres/Haziot-Le-roman-des-Rouart/361966

Florence:

« L’ Épidémie » https://www.babelio.com/livres/Ericsdotter-Lepidemie/1192896

Elisabeth:

« Ces orages là » de Sandrine Colette  https://www.babelio.com/livres/Collette-Ces-orages-la/1291433

« La femme et l’oiseau » d’Isabelle Sorente  https://www.babelio.com/livres/Sorente-La-femme-et-loiseau/1336687

« Les étoiles les plus filantes » de Sarah Bulle https://www.babelio.com/livres/Bulle-Les-etoiles-les-plus-filantes/1352709

Frédéric:

Le moine de Moka: de Dave Eggers https://www.babelio.com/livres/Eggers-Le-moine-de-Moka/1157718

« Connemara » de Nicolas Mathieu https://www.babelio.com/livres/Mathieu-Connemara/1375767

« Le Gosse » de Véronique Olmi https://www.babelio.com/livres/Olmi-Le-Gosse/1383328

« ton absence n’est que ténèbre » de Jon Kalman Stefansson https://www.babelio.com/livres/Stefnsson-Ton-absence-nest-que-tenebres/1376629

Dominique:

nous parle de la transcription théâtrale de « Madame Pylinska et le secret de Chopin  » d’Eric Emmanuel Schmitt jouée au théâtre Paul Valery du Plessis Trévise.

« Le fils du professeur » de Luc Chomarat https://www.babelio.com/livres/Chomarat-Le-fils-du-professeur/1334862

Laure:

« Au petit bonheur la chance » d’Aurélie Valognes https://www.babelio.com/livres/Valognes-Au-petit-bonheur-la-chance/1117593

Un échange de points de vue suite à la lecture de ce livre a lieu entre Laure et Anneke. Son intérêt nous rappelle que nous devons réactiver la lecture commune d’un livre afin d’ échanger nos impressions ensuite.

Nous décidons d’ajouter ce livre à notre PAL de lecture collective, en plus de « la calanque de l’aviateur ».

« Vice et Versailles » d’Alain Baraton » https://www.babelio.com/livres/Baraton-Vice-et-Versailles/304620

La prochaine réunion est prévue le jeudi 31 mars 2022 à 18h.

 

Frédéric.

CES ORAGES-LA – Sandrine COLLETTE

C’est une maison petite et laide. Pourtant en y entrant Clémence n’a vu que le jardin, sa profusion minuscule, un mouchoir de poche grand comme le monde. Au fond un bassin de pierre dans lequel nagent quatre poissons rouges et demi. Clémence s’y est installé. Elle a tout abandonné derrière elle en espérant ne pas laisser de trace. Elle voudrait dresser un mur invisible entre elle et celui qu’elle a quitté, Clémence n’est pas partie, elle s’est enfuie.

Bon roman, pas son meilleur mais assez angoissant pour être sympa.

 

LA FEMME ET L’OISEAU – Isabelle SORENTE

Vina est exclue du lycée. Au-delà de cette terrible décision, Elisabeth, sa mère, ne comprend pas l’acte de violence qui en est à l’origine. Elle décide d’emmener sa fille quelques jours loin de leur quotidien, de leur vie rythmée et de retrouver un peu de sérénité. Elisabeth renoue avec son grand-oncle, Thomas 91 ans, qu’elle n’a pas vu depuis des années mais qui lui apporte toujours autant d’amour et de douceur. Ce trio va s’apprivoiser, au milieu de la forêt et du vol des rapaces… Les secrets de chacun se révélant.

Bonne lecture, histoire qui survole plusieurs sujets en même temps, je n’ai pas trouvé l’essence même du livre !

 

LES ETOILES LES PLUS FILANTES – Estelle-Sarah BULLE

En juin 1958, une équipe de tournage française débarque à Rio de Janeiro. Dans les quartiers pauvres se répand la nouvelle d’un drôle de casting: on recherche de jeunes comédiens amateurs noirs. À sa réécriture du mythe d’Orphée et Eurydice, Aurèle Marquant (Orfeu Negro) a l’intention de donner pour cadre une favela…

Ecriture méli/mélo des personnages dans tous les sens … Grand moment de solitude …

Elisabeth

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


1 commentaire

Frédéric Galopin · février 26, 2022 à 11:02 am

« Le moine de Moka » de Dave Eggers.4.

Mokthar, jeune Yemeno-Américain, après avoir effectué plusieurs petits boulots à San Francisco apprend que l’origine du café, situé d’abord en Ethiopie, est également né au Yémen où sa culture a périclité au profit de celle du Qat. Débrouillard, ambitieux, il se rend au Yémen après avoir passer l’examen de Q-Grading pour tenter de réactiver une production de qualité en associant mieux les agriculteurs à une fabrication « haut de gamme » et en circuit court qui leur profitera beaucoup plus. Ce récit, aux allures d’aventure est passionnant, car il nous instruit utilement sur la filière agricole du café, de l’arbuste à la tasse de café de crus prestigieux et nous promène à travers un pays dont on éprouve la beauté, mais aussi les difficultés à vivre des populations. Le contexte politique difficile de ce pays, martyrisé par les interventions saoudiennes encadre la narration et rend encore plus périlleuses les tentatives de Mokthar pour relancer une activité économique ancestrale.

 

« Connemara » de Nicolas Mathieu.4.

Originaires d’une ville de l’est de la France, région de prédilection de l’auteur, puisque l’intrigue de son prix Goncourt « leurs enfants après eux » s’y déroulait déjà, Hélène et Christophe, la quarantaine font le point sur leur histoire, ce qu’ils étaient, ce qu’ils sont devenus et ce qu’ils désirent devenir. Les personnages bien campés sont les témoins et les acteurs d’une société où la position sociale est largement déterminée par l’environnement familial duquel on peut parvenir à s’échapper pour un temps avec une volonté farouche, comme celle d’Hélène. Le style est magnifique, les situations et les parcours des protagonistes sont scrutés à la loupe et restitués de façon réaliste et crue. La transfuge de classe et le joueur de hockey bien accroché à son terroir nous font passer un excellent moment de lecture au travers de leurs destins respectifs.

 

« Ton absence n’est que ténèbres » de Jon Kalman Stefansson.4.5

Un grand roman, en Islande où des univers familiaux sont redécouverts par un amnésique qui parvient à se les faire raconter, évitant ainsi de dévoiler son mal. Des vies faites de ruralité, d’insularité, d’humanité, d’amour baignées des références musicales fréquentes dévoilées au fil des pages et des rencontres. Les noms islandais sont un peu difficiles à mémoriser et donc à reconnaître lorsqu’ils apparaissent, disparaissent, puis réapparaissent dans la narration et dans des sauts chronologiques, mais on s’y habitue tout de même et l’écriture généreuse et puissante de l’auteur fait vibrer le lecteur par une mise scène réussie et des personnages dont on découvre progressivement la complétude.

 

« Le Gosse » de Véronique Olmi. 3.

Joseph, né en 1919 devient orphelin à l’âge de 8ans, il est pris en charge par la collectivité Nationale en tant que pupille de la nation et il subit des placements successifs où le travail forcé, les privations alimentaires, les châtiments corporels et psychiques sont similaires à ceux qu’on inflige aux criminels adultes. Cette triste réalité ne commencera à être dénoncée par un journaliste qu’en 1936, année du front populaire. Ce roman, dénonçant des pratiques méconnues qui étaient pourtant exercées au nom d’une prise en charge humanitaire des enfants est particulièrement bien incarné par Joseph et son parcours de vie entre 8 et 17 ans. Les horreurs de l’internement et la réadaptation difficile à une vie plus normale sont particulièrement bien décrites par l’écriture sensible et subtile de l’autrice.

 

 

 

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