Etaient présents :

Nicole, Elisabeth, Florence, Jean-Pierre, Dominique et Frédéric.

Anneke absente est confinée chez elle par le Covid.

Une discussion sur le spectacle vu au Théatre Roger La Faille « une vie » s’engage, et nous avons tous apprécié la prestation d’actrice de Clémentine Célarié, en nous interrogeant sur l’auteur de l’adaptation théatrale.

Dominique et Frédéric, présents à la réunion de décodage du livre et de la pièce « une vie » en font un petit compte rendu.

Mouvements des livres :

« le complot Médicis » passe des mains de Nicole à celles de Florence. Florence rend « Mille petits riens » à Dominique qui le laisse à la bibliothèque de la grange. Jean-Pierre prête « L’africain du Groenland » et « les enchaînés » à Frédéric. Elisabeth prête « L’inconnue de le seine » à Frédéric.

Dominique laisse une bonne trentaine de bouquins à la bibliothèque de la grange.

Nicole a lu :

« La délicatesse du homard » de Laure Manel. https://www.babelio.com/livres/Manel-La-delicatesse-du-homard/890017

« Le complot Médicis » de Susana Fortes. https://www.babelio.com/livres/Fortes-Le-complot-Medicis/609624

Elisabeth a lu :

« Blizzard » de Marie Vintras : https://www.babelio.com/livres/Vingtras-Blizzard/1328737

« L’homme qui peignait des âmes » de Métin Arditi : https://www.babelio.com/livres/Arditi-Lhomme-qui-peignait-les-ames/1324415

« L’inconnue de la seine » de Guillaume Musso : https://www.babelio.com/livres/Musso-Linconnue-de-la-Seine/1343147

« Milwaukee blues »de Louis-Philippe Dalembert : https://www.babelio.com/livres/Dalembert-Milwaukee-blues/1325492

« L’épidémie » de Asa Fricsdotter : https://www.babelio.com/livres/Ericsdotter-Lepidemie/1192896

Florence a lu :

« L’audacieux M Swift » de John Boyne : https://www.babelio.com/livres/Boyne-Laudacieux-Monsieur-Swift/1071661

« Mille petits riens » de Jodi Picoult : https://www.babelio.com/livres/Picoult-Mille-petits-riens/1020830

« En finir avec l’amour » de Sevy Neije : https://www.babelio.com/livres/Neije-En-finir-avec-lamour/1334269 qui l’a incitée à lire « Notes de chevets » de Shonagan Sei : https://www.babelio.com/livres/Sei-Notes-de-chevet/6185

« La plus secrète mémoire des hommes » de Mohammed Mbougar Sarr, prix Goncourt 2021 : https://www.babelio.com/livres/Mbougar-Sarr-La-Plus-Secrete-Memoire-des-hommes/1332606

« Belle du seigneur » de Albert Cohen : https://www.babelio.com/livres/Cohen-Belle-du-Seigneur/4397

Jean-Pierre a lu :

« L’africain du Groenland » de Tété-Michel Kpomassie : https://www.babelio.com/livres/Kpomassie-LAfricain-du-Groenland/697393

« les enfants de la volga » de Gouzel Lakhina : https://www.babelio.com/livres/Iakhina-Les-enfants-de-la-Volga/1339377

« Les enchainés » de Franck Chanloup : https://www.babelio.com/livres/Chanloup-Les-enchaines/1301527

« Stefan Zweig  et Vienne » de Catherine Sauvat : https://www.babelio.com/livres/Sauvat-Stefan-Zweig-et-Vienne/146004

Dominique a lu :

« Comme des bêtes » de Violaine Bérot : https://www.babelio.com/livres/Berot-Comme-des-betes/1308602

« Une bouteille dans la mer de Gaza » de valérie Zenatti : https://www.babelio.com/livres/Zenatti-Une-bouteille-dans-la-mer-de-Gaza/36713

Frédéric a lu :

« un monde sans fin » de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici : https://www.babelio.com/livres/Blain-Le-Monde-sans-fin/1305432

« une sortie honorable » de Eric Vuillard : https://www.babelio.com/livres/Vuillard-Une-sortie-honorable/1365975

« La décision » de Karine Tuil : https://www.babelio.com/livres/Tuil-La-decision/1365833

« Voyage au bout de l’enfance » de Rachid Benzine : https://www.babelio.com/livres/Benzine-Voyage-au-bout-de-lenfance/1379642

la prochaine réunion est prévue le jeudi 24 février 2022 à 18h.

Les appréciations individuelles de lectures peuvent être ajoutées par chacun en commentaires de ce compte rendu.


9 commentaires

Frédéric Galopin · janvier 28, 2022 à 3:36 pm

« Le monde sans fin, miracle énergétique et dérive climatique » de Jancovici et Blain.4.

Une BD riche de chiffres qui font frémir  mais qui reflètent pourtant un constat objectif. la partie historique de l’évolution de la production et de la croissance exponentielle de la consommation sont très bien décrites et illustrées. La suite, également riche en informations est plus partisane mais les auteurs ont mis les pieds dans le plat et agité vigoureusement le cocotier et cela est le plus important. Je ne suis pas fana du format BD car je pense qu’avec du texte seul, on peut développer plus complètement les sujets et faire émerger une vision des ses propres images en lisant. Néanmoins, si ce format touche un large public, il faut le soutenir, et tous les moyens sont bons pour sensibiliser les hommes à leur devenir.

« Une sortie honorable » de Eric Vuillard.5.

Remarquable analyse de la présence Française en Indochine qu’on observe d’abord dans les années 1930, avec la visite en forme d’inspection de l’activité de l’entreprise Michelin et de ses pratiques, pour le moins brutales pour les employés locaux. Puis, on apprend que la raison de notre présence militaire en ces lieux lointains n’a pas d’autre objet que de soutenir et protéger le commerce d’ entreprises et de leurs bénéfices au profit d’ actionnaires. Les dépenses importantes requises pour l’entretien de ces forces armées font l’objet de discussions animées à l’assemblée nationale dans les années 50, ou seules quelques voix timides (comme celle de Mendés France) s’interrogent sur le bien fondé de les abonder sachant qu’elles ne profitent qu’ à quelques uns (dont la banque d’Indochine). Les portraits des députés de la quatrième république sont criants de vérité (en particulier celui d’Edouard Herriot), et leurs pedigrees prouvent, s’ il en était besoin que les élites vivent en vase clos, et que l’apparente instabilité des institutions garde toujours les mêmes aux manettes du pouvoir. Dans ces conditions, comment trouver une sortie honorable à notre présence indésirable ?Un clin d’œil à la débâcle peu glorieuse des américains à Saïgon en 1975 prouve que rien ne peut s’opposer à une farouche opposition populaire. L’auteur nous livre là un dépoussiérage historique salutaire effectué avec un plumeau de qualité.

« La décision » de Karine Tuil.4. 13/01/2022

Karine Tuil nous embarque cette fois dans l’univers angoissant du terrorisme et des juges chargés de la lourde responsabilité d’apprécier les degrés de mensonge, de vérité , de sincérité….. d’êtres humains ayant commis ou allant peut-être commettre des actes criminels au nom d’une interprétation négative de préceptes de leur religion. Alma, la cinquantaine est chargée de la décision finale avec le risque de se tromper au détriment du prévenu ou de la société. Elle doit constamment trouver l’équilibre entre vie privée et professionnelle et cela n’est pas facile !L’autrice illustre admirablement cette dualité, ces incertitudes au travers de la la vie d’Alma, tour à tour mère de famille, amante, et juge qui doit apprécier la danger que constitue le retour en France de Kacem et son épouse après un séjour en Syrie. Le récit, alternant des scènes d’interrogatoires et de vie personnelle fournit un rythme rendant le roman vivant en reflétant l’ambiance pesante qui plane sur ces êtres de chair et de sang dont elle souhaite faire émerger un moi profond, indicateur de la meilleure décision possible à prendre.

« Voyage au bout de l’enfance » de Rachid Benzine .4.

Un coup de gueule puissant et intelligemment délivré par Rachid Benzine ! Comment alerter sur ce problème de société qui consiste à laisser tomber de jeunes français embarqués malgré eux par leurs parents dans les affres de Daech ? L’auteur a trouvé me semble t’il une bonne solution, avec un roman court faisant parler l’enfant Fabien-Farid qui raconte son histoire avec ses mots, ses impressions, des faits, des constats à hauteur d’enfant qui donnent un poids plus fort à son témoignage encore renforcé par son appétence pour la poésie qui lui permet d’échapper par instants à sa terrible condition. Cette « non assistance à enfant en danger » méritait d’être signalée, c’est fait ! Elle mériterait maintenant d’être traitée de façon urgente !

Elisabeth Ralliard · janvier 29, 2022 à 4:58 pm

BLIZZARD – Marie VINGTGRAS

Le blizzard fait rage en Alaska. Au coeur de la tempête, un jeune garçon disparaît. Il n’aura fallu que quelques secondes, le temps de refaire ses lacets, pour que Bess lâche la main de l’enfant et le perde de vue. Elle se lance à sa recherche, suivie de près par les rares habitants de ce bout du monde. Une course effrénée contre la mort s’engage alors, où la destinée de chacun, face aux éléments, se dévoile.

Très bon 1er roman, bien construit, par petites touches successives on apprend sur chaque personnage leur vérité, révélant ainsi toutes les blessures, tensions, cachées de chacun . Va-t-on pouvoir retrouver – et sauver – Bess et le garçon ?

 

L’INCONNUE DE LA SEINE – Guillaume MUSSO

Par une nuit brumeuse de décembre, une jeune femme est repêchée dans la Seine au niveau du Pont-Neuf. Nue, amnésique, mais vivante. Très agitée, elle est conduite à l’infirmerie de la préfecture de police de Paris… d’où elle s’échappe au bout de quelques heures. Les analyses ADN et les photos révèlent son identité : il s’agit de la célèbre pianiste Milena Bergman. Mais c’est impossible, car Milena est morte dans un crash d’avion.

1ère partie sympa, car derrière ce qui semble être un fait divers, se cache une machination dont les ramifications sont insoupçonnées, insoupçonnables 2ème partie on rentre dans des délires du mythe du culte de Dyonisos alambiqué. Musso se transforme en Bussy. Décevant.

 

MILWAUKEE BLUES – Louis-Philippe DALEMBERT

Depuis qu’il a composé le nine one one, le gérant pakistanais de la supérette d’ un quartier de Milwaukee, ne dort plus : ses cauchemars sont habités de visages noirs hurlants « Je ne peux plus respirer ». Jamais il n’aurait dû appeler le numéro d’urgence pour un billet de banque suspect. Mais il est trop tard, et les médias du monde entier ne cessent de lui rappeler la mort effroyable de son client de passage, étouffé par le genou d’un policier.

Bon récit à plusieurs voies donnant différents points de vue sur la victime à différents moments de sa vie.

 

L HOMME QUI PEIGNAIT LES AMES – Metin ARDITI


Avner est un jeune juif, fils de pêcheur. Son père l’envoie au monastère livrer du poisson, il est accueillit chaleureusement par les frères et ne peut s’empêcher de trouver leur religion plus joyeuse. Il aime entendre leurs chants et un beau jour va découvrir les icônes. Son plus grand souhait sera d’écrire des icônes. Pour cela il changera de religion , quittera sa famille. Sa passion le mènera toujours plus loin, mais il ne suivra pas les codes et malgré un don incroyable se verra chassé du monastère.

Un grand plaisir de lecture, une belle écriture. Une façon originale de démontrer la vision d’un monde où le fanatisme religieux tue et n’autorise aucune liberté.


L’EPIDEMIE – Asa ERICSOTTER

La promesse de campagne du 1er ministre Johan SVARD est de faire de la Suède le pays le plus sain d’Europe et le plus mince. Il veut éradiquer l’obésité, considérée comme une maladie et une menace pour l’économie. Les églises se transforment en centre de sport, les régimes extrêmes et les opérations chirurgicales se multiplient et tous ceux dont l’indice de masse corporelle dépasse le seuil autorisé sont licenciés, expulsés de leur logement. Malgré cela les porcs restent encore trop nombreux il décide de passer à la vitesse supérieure …

Bon roman très fort, un peu délirant en seconde partie dommage. Sous un prétexte sanitaire, on voit des choses se mettre en place qui ne sont pas sans rappeler ce que nous vivons depuis 2 ans.

Dominique Galopin · janvier 30, 2022 à 4:45 pm

COMME DES BÊTES- Violaine BEROT

Mariette et son fils vivent au dessus d’Ourdouch, un petit village de montagne. Isolés, à l’écart de tous, Mariette a choisi de vivre dans une ancienne bergerie pour offrir à son enfant une vie de liberté et d’espace. Ce garçon , que tout le monde surnomme « l’Ours » est différent. Il a peur des hommes, ne parle pas, est terrifié par les bruits de la ville. Seuls comptent sa montagne, les animaux qu’il comprend et soigne.Mais cette tranquillité durement gagnée vole soudain en éclat quand un promeneur découvre une petite fille.Qui est elle ? Pourquoi vit-elle-nue ? qu’a donc bien pu faire ce garçon que tout le monde montre du doigt ?

L’histoire est racontée par les habitants du village, donnant chacun, sa perception de cet étrange enfant devenu homme.

C’est une magnifique histoire menée par une splendide écriture. La composition du récit est très originale.

Humanité, poésie, cruauté, peur de la différence….

 

UNE BOUTEILLE DANS LA MER DE GAZA -Valérie ZENATTI

Tal, à 17 ans, est une adolescente heureuse qui vit à Jérusalem avec ses parents, des juifs très engagés car militants pour la paix. Mais depuis trois ans maintenant, c’est tous les jours l’horreur dans la ville. Les attentats quotidiens sont banalisés par les médias et les gens souffrent de toute cette violence…
Tal ne s’habitue pas. Elle se révolte. Elle aime tant la vie ! Avec le sérieux de ses 17 ans, elle s’interroge sur les enjeux de la guerre, sur le monde, et sur ceux qui vivent en face.
Ont-ils les mêmes valeurs ? Veulent-ils comme elle et les siens que le conflit s’arrête enfin ?
Alors elle écrit ce qu’elle a sur le cœur : ses souvenirs d’enfance heureux, le jour où elle a vu ses parents pleurer de joie lors de la signature des accords de paix entre palestiniens par exemple, et puis la désillusion, la peur et l’espoir de trouver la paix…
Un jour, elle a une idée de génie. Elle demande à son frère Eytan qui fait son service militaire à Gaza, de jeter à la mer une bouteille contenant son message d’espoir (et son adresse e-mail au cas où…). Elle rêve et espère que sa bouteille sera récupérée par une jeune fille palestinienne avec qui elle pourra correspondre pour partager ses espoirs de paix. Elle est persuadée que quelqu’un (en face) doit absolument lire ce qu’elle a écrit et comprendre ce qu’elle a tant besoin d’exprimer…
Mais quelque temps après c’est Naïm (alias Gazaman) qui lui répond…un jeune homme de 20 ans, palestinien coincé dans la bande de Gaza, agressif et distant, plein de ressentiment. Il a du mal à lui faire confiance et à se livrer…
Une amitié est-elle possible entre eux ? Tous deux vivent une vie si différente alors qu’ils sont si proches géographiquement…
Tal en est persuadée et avec l’idéalisme de l’adolescence, ne renonce pas !

Un beau livre, sur un sujet difficile, mais traité avec délicatesse et intelligence.

 

    Anneke Kubbinga · janvier 31, 2022 à 3:53 pm

    IMMORTELLE RANDONNEE  Jean-Christophe Rufin

    Compostelle malgré moi.

    J-C Rufin a suivi le « Chemin du Nord » jusqu’à Saint -Jacques: 800 km le long de la côte basque et cantabrique, à travers les montagnes sauvages des Asturies et de Galice. Il s’est peu à peu transformé en clochard comme d’autres.

    Il raconte avec humour et autodérision ce trajet humain et spirituel. On le suit sur ce parcours avec d’abord son adaptation à la marche à pied, puis l’hygiène en route, le manque de sommeil , les rencontres et les descriptions des paysages.

     

     

     

     

     

    Frédéric Galopin · janvier 31, 2022 à 4:04 pm

    Quel homme ce Jean-Christophe Rufin! Medecin, Diplomate, Alpiniste, il se marie 3 fois avec la même femme (en plus de ses autres mariages), ce qui lui a inspiré « les sept mariages d’Edgar et Lumilla », Ecrivain à succès, et marcheur sur le chemin de compostelle!

      Anneke Kubbinga · janvier 31, 2022 à 4:21 pm

      J’ai apprécié tous les changements et les réflexions pour arriver à de plus en plus d’humilité.

Anneke Kubbinga · janvier 31, 2022 à 4:15 pm

LE MARCHAND DE CAFE  David Liss

Un grand thriller historique au temps de la découverte du café à Amsterdam au 17ième siècle.  Au temps où la communauté des juifs était tolérée. Au temps où les juifs portugais devait accepter des juifs de l’est de l’Europe dans leur cercle. Une juridiction parallèle à celle officielle des hollandais, se crée.

Très intéressant et agréable à lire. Avec mon plan d’Amsterdam pour me rafraichir la mémoire, j’ai pu les suivre partout dans la ville où j’ai habité 3 ans.

Anneke Kubbinga · janvier 31, 2022 à 4:34 pm

LE TABLEAU DU MAITRE FLAMAND  Arturo Perez-Reverte

A partir d’un tableau où figure trois personnages et un jeu d’échecs un thriller se déploie. C’est ainsi que l’histoire, la peinture et la logique mathématique viennent multiplier les dimensions d’une intrigue .

Je me suis régalée mais il faut savoir un minimum des règles du jeu d’échecs pour ne pas se faire larguer en route

Anneke Kubbinga · janvier 31, 2022 à 4:48 pm

IL N’A JAMAIS TUE PERSONNE, MON PAPA   Jean-Louis Fournier

A petites touches, en instantanés, il trace le portrait de son papa, docteur et alcoolique, ce personnage étonnant, tragique et drôle à la fois.

Un livre poignant et drôle. On sent l’indulgence de l’auteur

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