Êtaient présents:

Martine, Florence, Elisabeth, Anneke, Jean-Pierre, Laure, Nicole, Dominique et Frédéric.

Quelques propositions de Martine au groupe pour inciter un plus grand nombre d’adhérents à la lecture:

  • choisir après cooptation des membres du café lecture un livre (pas forcément d’actualité) dont un résumé serait adressé aux adhérents, avec une invitation à en emprunter un exemplaire (parmi plusieurs qui seraient mis à disposition dans la boite d »emprunt) et à venir en parler (sans obligation) lors de notre réunion mensuelle.
  • Profiter de la présentation au théâtre Roger Lafaille le 9 janvier 2022 du roman de Maupassant « une vie » par Clémentine Célarié pour en faire un lecture préliminaire par les participants du groupe (pour le 13 décembre) et par les adhérents qui le souhaitent (5 exemplaires seront à disposition dans la boite d’emprunt).Le groupe en discutera le 13 décembre et produira un résumé à destination des adhérents. Une proposition des Robins pour un recensement des adhérents intéressés par le spectacle ne doit pas tarder pour réserver la billetterie correspondante.
  • Suite à l’expérience de lecture en arpentage, (voir Blog des Robins), 3 exemplaires de l’ouvrage « le Français est à nous » sont disponibles (éviter de garder l’exemplaire emprunté trop longtemps, pour qu’il puisse être lu par le plus grand nombre). Le sujet méritant d’être discuté, Martine propose d’inviter ses autrices en collaboration avec la librairie de Chennevières.

Point sur les échanges de livres:

Nicole rend « un jour se sera vide » à Dominique qui le prête à Anneke et « Âme brisée ».

Jean-Pierre rend « les oubliés du dimanche » à Nicole  « Liv Maria » est prêté par? à Nicole.

Florence rend « A qui la faute » de Sophie Tolstoï à Dominique.

Anneke rend « Héritage » à Dominique qui le prête à Florence et « En caravane »

Dominique prête les 2 tomes de « la vie de Diderot » à Martine. et « le marchand de café » à Florence.

Laure rend « Jeanne Hébuterne » à Dominique qui le prête à Florence.

Martine prête « L’ audacieux Mr Swift » de John Boyne à Florence..

Notre lecture commune:

Le poulailler métaphysique, lu par tous fait l’objet d’un échange et d’une tentative collective de décryptage d’un passage obscur dans lequel l’auteur tente d’expliquer l’empathie à sa façon. Globalement, ce livre a paru original, amusant, quelques extraits lus à voix haute le confirment, mais il apparait clairement qu’il est écrit par un dépositaire de la Novlangue « Education Nationale » qui s’amuse aussi!

Nos lectures individuelles:

Elisabeth:

« S’adapter » de Clara Dupond-Monod https://www.babelio.com/livres/Dupont-Monod-Sadapter/1336191

« Dans les angles morts » d’Elizabeth Brundage https://www.babelio.com/livres/Brundage-Dans-les-angles-morts/1013664

« La définition du bonheur » de Catherine Cusset https://www.babelio.com/livres/Cusset-La-definition-du-bonheur/1329548

« Le mode avion » de Laurent Nunez https://www.babelio.com/livres/Nunez-Le-mode-avion/1336690

Laure:

« Je suis Jeanne Hébuterne » d’Olivia Elkaïm https://www.babelio.com/livres/Elkaim-Je-suis-Jeanne-Hebuterne/960337

Jean-Pierre:

« les victorieuses » de Laetitia Colombani https://www.babelio.com/livres/Colombani-Les-victorieuses/1141999

« La princesse au petit moi » de Jean-Christophe Rufin https://www.babelio.com/livres/Rufin-La-princesse-au-petit-moi/1305209

« Rêver Debout » de Lydie Salvayre https://www.babelio.com/livres/Salvayre-Rever-debout/1333198

« Pourquoi le Brésil? » de Christine Angot https://www.babelio.com/livres/Angot-Pourquoi-le-Bresil-/14851

« Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine De vigan https://www.babelio.com/livres/Vigan-Rien-ne-soppose-a-la-nuit/277255

Florence:

« Le parfum des cendres » de Marie Mangez https://www.babelio.com/livres/Mangez-Le-parfum-des-cendres/1325010

« Liv Maria » de Julia Kerninon https://www.babelio.com/livres/Kerninon-Liv-Maria/1229924

Martine:

« L’ audacieux Monsieur Swift » de John Boyne https://www.babelio.com/livres/Boyne-Laudacieux-Monsieur-Swift/1071661

Dominique:

« Lorsque le dernier arbre » de Michael Christie https://www.babelio.com/livres/Christie-Lorsque-le-dernier-arbre/1336694

« La femme et l’Oiseau » d’Isabelle Sorente https://www.babelio.com/livres/Sorente-La-femme-et-loiseau/1336687

Frédéric:

« Madame Hayat » de Ahmet Altan https://www.babelio.com/livres/Altan-Madame-Hayat/1329571

« Sidérations » de Richard Powers https://www.babelio.com/livres/Altan-Madame-Hayat/1329571

« Animal » de Nelly Pons et Cyril Dion https://www.babelio.com/livres/Dion-Animal/1316282

« Revenir Fils » de Christophe Perruchas https://www.babelio.com/livres/Perruchas-Revenir-fils/1336195

« De la laïcité en France » de Patrick Weil https://www.babelio.com/livres/Perruchas-Revenir-fils/1336195

Prochaine réunion le lundi 13 décembre à 18h en ayant lu (au moins): « Une vie  » de Maupassant. https://www.babelio.com/livres/Maupassant-Une-vie/20150

Pensez à ajouter vos propres commentaires sur les lectures ci-dessus listées.

 

 

 

 

 

 

 

 


3 commentaires

Dominique Galopin · novembre 25, 2021 à 4:42 pm

Livres lus Novembre:

 

La femme et l’oiseau d’Isabelle Sorente

Parce qu’ils ont tous les deux un secret qu’ils ne peuvent partager avec personne, Thomas, un vieil homme de 91 ans et Vina, une adolescente de 14 ans, son arrière-petite-nièce, nouent une amitié puissante qui va bien au-delà d’un simple lien familial.
Lui, fut un Malgré-nous, alsacien enrôlé de force à 17 ans dans l’armée allemande puis déporté par les russes dans le camp de Tamlov jusqu’à sa libération. Elle, est née d’une mère porteuse indienne et doit faire abstraction de ses origines pour vivre une vie formatée de lycéenne.
Si ce passé les isole des autres, il les rapproche également. Dans leur recherche d’une place dans un monde où ils ne porteraient pas le poids de la culpabilité d’une situation dont ils ne sont pas responsables, Thomas apprend à Vina à s’échapper dans le vol d’un rapace, en laissant l’oiseau emporter cette partie secrète de son âme qui l’empêche d’être heureuse. Un roman qui alterne les époques et les lieux, du plus profond de la Russie en 1945, au cœur de la vie parisienne en 2018, et qui passe de la réalité au rêve, tantôt dans une course effrénée à la réussite, tantôt dans les paysages de la forêt vosgienne.

Lorsque le dernier arbre de Michael Christie

Lorsque le dernier arbre s’ouvre comme un roman dystopique. 2038, le monde est presque entièrement dépourvu d’arbres après un Armageddon écologique surnommé le « Grand Dépérissement ». L’absence de couverture forestière a engendré des nuages de poussières déplaçant des réfugiés climatiques souffrant de « la craqueuse », un maladie mortelle. le Canada apparait comme un Eldorado, encore riche en forêts primaires et en eau, avec un complexe exclusif sur une île la Cathédrale, où des pèlerins ultra riches viennent se ressourcer au contact des derniers séquoias. C’est là que travaille comme guide la dendrologue Jacinda Greenwood. Et voilà qu’un ex-petit ami avocat vient lui révéler que cette île lui appartiendrait

La structure du récit adopte celle des cernes de croissance d’un arbre, les cernes les plus récents étant à l’extérieur. Ainsi le roman remonte le temps ( 2038 – 2008 – 1974 – 1934 ) jusqu’au coeur du noyau familial des Greenwood, sa germination ( 1908 ) puis repart chronologiquement jusqu’en 2038. Amour, trahison, sacrifice, vengeance, transmission, chaque période confronte ses personnages à des choix moraux qui auront des conséquences, tant personnelles qu’environnementales.

 

Frédéric Galopin · novembre 25, 2021 à 4:53 pm

Madame Hayat de Ahmet Altan:

Le lieu, semble être la Turquie du côté d’Istanbul, car on y évoque le Bosphore, l’époque, contemporaine avec une démocratie bien amochée qui présage le pire. le jeune étudiant Fazil, fils d’agriculteur ruiné étudie la littérature et occupe une chambre dans une sorte de pension auberge, où on partage la cuisine et le réfrigérateur à plusieurs résidents.
Il arrondit son petit budget en faisant de la figuration dans les enregistrements d’émissions de télévision où il rencontre « madame Hayat » beaucoup plus âgée que lui et qui devient sa maîtresse, sa muse, sa protectrice, sa boussole… En parallèle, il rencontre Sila, jeune étudiante en littérature comme lui dont les parents déchus ne peuvent plus assurer l’intendance. L’ambiance politique n’est pas rassurante, on peut être arrêté et emprisonné sans motif, corruption et délation rendent méfiants les colocataires, la suspicion devient légitime et le poète va en faire les frais. Deux professeurs passionnés communiquent à leurs étudiants leurs définitions de la littérature et font courageusement face aux entraves à la liberté qui se développent. Fazil devient adulte grâce à son amour pour les deux femmes, et s’affirme en n’ayant plus peur, comme Mme Hayat le lui a appris. Belle histoire d’amour dans un contexte angoissant d’incertitude quotidienne pouvant broyer les individus, mais aussi les révéler et leur apprendre à relever la tête.

 

Sidérations de Richard Powers:

Robin, un enfant de 9ans présente des symptômes autistiques pas encore bien identifiés, mais bien présents, il est curieux, hypersensible, peu à l’aise dans une institution scolaire contrainte et avec les autres enfants de son âge. Sa mère, juriste passionnée par la défense de la biodiversité meure dans un accident de voiture. Son père, astrobiologiste désormais seul en charge de son éducation se rend compte, que la boulimie de connaissances de son fils s’accommoderait beaucoup mieux d’un programme personnalisé d’Ecole à la maison et il organise sa vie, malgré les difficultés que cela comporte en fonction de cet objectif. L’idée de Richard Powers de développer les thèmes qui lui son chers en répondant aux questions existentielles de son fils de 9ans est astucieuse, car elle met en scène l’attitude de la jeunesse qui sera particulièrement touchée par les dérèglements en cours et la boite à outils qu’il utilise pour répondre à l’enfant est riche et variée. de la science pure, de la science fiction, de l’art au travers de la passion de Robin pour le dessin d’espèces en voie de disparition, de la recherche sur des possibilités encore insoupçonnées du cerveau humain et la poursuite des activités d’Alyssa brutalement interrompues façonnent de façon magistrale ce roman où L’auteur déploie à nouveau tout le talent déjà présent dans « le temps où nous chantions » et « l’arbre monde ».

 

Animal de Nelly Pons et Cyril Dion:

Un livre, source d’un film de Cyril Dion à venir qui fournira la couche émotionnelle indispensable à une large diffusion des idées fortes de l’ouvrage. Un panorama très complet d’une écologie mondiale dressé par Bella et Vuplan, deux jeunes rencontrant de nombreux scientifiques qui leur livrent leurs diagnostics éclairés sur la biologie, la climatologie, la paléontologie, l’anthropologie, la philosophie, l’économie dans le but d’apporter des solutions aux problèmes actuels. Beaucoup de choses sont dites qui nous permettent d’appréhender des domaines inconnus, l’importance de la cohérence des écosystèmes, la place et la responsabilité de l’homme, animal, pas tout à fait comme les autres, qui possède un cerveau qui a été capable du pire, mais qui pourrait aussi rectifier le tir et produire du meilleur en étant l’acteur de sa survie.

 

Revenir Fils de Christophe Perruchas:

Un roman construit en deux époques distantes d’une vingtaine d’années, en 1987 puis en 2007.
1987 : Nantes, le fils, adolescent, découvre la vie, le besoin de s’affirmer avec les copains, les premiers émois amoureux et un besoin d’isolement de la maison parentale en faisant de la caravane des vacances un cocon plus indépendant. le père meure accidentellement et la mère, déjà très perturbée par la perte ancienne de jean, nourrisson a beaucoup de mal à surmonter ce nouveau deuil. Elle développe une manie obsessionnelle de conservation de tous les objets qu’elle rencontre, et devient malade au point d’être internée en psychiatrie. le fils est alors pris en charge par l’oncle Robert et va vivre à Rennes.
2007 : le fils, marié, deux enfants revient voir sa mère vieillissante, toujours malade, qui ne le reconnaît pas et le prend pour l’aîné Jean, qui n’a pourtant vécu que quelques mois et il y a bien longtemps.
Christophe Perruchas excelle dans la qualité des deux narrations successives, les déambulations de l’ado sont d’une grande sensibilité et d’un grand réalisme et sa confrontation avec l’univers encombré de vie maternelle avec des descriptions cliniques des lieux et de la déchéance physique de sa mère sont décrites de façon précise et douloureuse.
Très beau roman, prenant, saisissant avec un style qui se frotte au plus près des gens et des choses.

 

De la laïcité en France de Patrick Weil:

L’auteur nous livre dans cet essai, une rétrospective historique de la fameuse loi de 1905, de sa création, qui ne s’est pas faite sans mal, et avec beaucoup d’opposition de la communauté catholique. La contribution décisive d’Aristide Briand aidé par Clemenceau est bien décrite et la vie et les vicissitudes de cette loi, mal comprise et souvent remise en cause au cours du vingtième siècle sont étayés par les avatars qui la poursuivent. Un décryptage salutaire pour tenter de remettre les pendules à l’heure .

 

Elisabeth Ralliard · novembre 25, 2021 à 5:42 pm

S ADAPTER – Clara DUPONT-MONOT

L’arrivée d’un nouveau-né handicapé dont l’espérance de vie est de surcroît réduite à seulement quelques années, paralysé, muet et aveugle, sa présence ne se limite cependant pas seulement à quelques bruits car il prend immédiatement beaucoup de place au sein de cette famille dont le quotidien est mis à rude épreuve.

Très bon roman, bien écrit, façon très originale de parler du handicap.

LE MODE AVION – Laurent NUNEZ

C’est une statue érigée devant la pharmacie de sa grand-mère à Fontan, petit village des Alpes-Maritimes, qui va finir par intriguer le narrateur. Elle représente Étienne Choulier, «homme de sciences qui a honoré Fontan de sa présence, de 1937 à 1955». L’envie d’en savoir davantage sur cet illustre inconnu va lui permettre de découvrir qu’il s’agissait d’un linguiste et qu’il avait débarqué dans le village accompagné d’un confrère, Stefán Meinhof.

Bien écrit – bon roman d’enquête – fin très sympathique.

DANS LES ANGLES MORTS –  Elizabeth BRUNDAGE

En rentrant chez lui un vendredi après-midi de tempête de neige, après une journée à l’université où il enseigne l’histoire de l’art, George Clare trouve sa femme assassinée, et leur fille de trois ans seule dans sa chambre. Huit mois plus tôt, il avait fait emménager sa famille dans cette petite ville étriquée et appauvrie (mais récemment repérée par de riches New-yorkais à la recherche d’un havre bucolique) où ils avaient pu acheter pour une bouchée de pain la ferme des Hale, une ancienne exploitation laitière. C’est aussi l’histoire des trois frères Hale, qui se retrouvent mêlés à ce mystère, en premier lieu parce que les Clare vivaient dans la maison de leur enfance, celle qu’ils ont dû quitter après le suicide de leurs parents. 

C’est à la fois un thriller, un drame psychologique, une saga familiale, avec des personnages bien  décrits avec de vrais personnalités. très bon roman

LA FILLE QU ON APPEL – Tanguy VIEL

Quand il n’est pas sur un ring à boxer, Max Le Corre est chauffeur pour le maire de la ville. Il est surtout le père de Laura qui, du haut de ses vingt ans, a décidé de revenir vivre avec lui. Alors Max se dit que ce serait une bonne idée si le maire pouvait l’aider à trouver un logement.

Se lit bien, roman très moyen sur le thème de l’emprise sans originalité ni suspens.

LA DEFINITION DU BONHEUR – Catherine CUSSET

Deux femmes : Clarisse, ogre de vie, grande amoureuse et passionnée de l’Asie, porte en elle depuis l’origine une faille qui annonce le désastre ; Ève balance entre raison et déraison, tout en développant avec son mari une relation profonde et stable. L’une habite Paris, l’autre New York. À leur insu, un lien mystérieux les unit.

Ecriture inégale, un peu méli mélo difficile de s’y retrouver, un peu long, pas très crédible sur certains aspects.

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