Samedi 13 novembre, nous avons été quelques uns à arpenter « 1984 » de George Orwell en compagnie de Gurvan, animateur de l’atelier.

L’arpentage est une méthode de découverte à plusieurs d’un ouvrage, en vue de son appropriation critique, pour nourrir l’articulation entre pratique et théorie.

Gurvan a découpé un exemplaire d’une édition folio de 2020, nouvelle traduction de 1978 en cinq parties égales confiées à la lecture studieuse et attentive des participants.

Chacun a ensuite livré son ressenti par rapport au contenu de la partie qu’il a lu et les échanges qui ont suivi ont permis de cerner la globalité de l’ouvrage, les quatre cinquièmes non lus étant perçus par ce qu’en ont dit leurs lecteurs.

On peut résumer brièvement le contenu de l’ouvrage dystopique d’Orwell comme suit:

« c’est un condensé des méthodes qui existent aux quatre coins du globe pour cadenasser la pensée, créer une peur constante de la délation, y compris venant de sa propre famille , faire absorber à tous n’importe quel mensonge pourvu qu’on le  répète assez longtemps , falsifier des faits historiques, appauvrir la langue pour rendre impossible la formulation de certaines pensées et créer un ennemi commun à haïr. »

Plutôt qu’analyser dans le détail le livre, chacun en ayant bien perçu les horreurs, nous avons fait le lien avec ce qui, dans notre environnement actuel ressemblait bougrement à cette dystopie de 1948. C’est la partie la plus riche de notre atelier, le lien étant particulièrement bien articulé par l’expérience et les exemples de notre animateur.

Cet exercice d’arpentage, semble propice à appréhender collectivement un livre à thème sociétal, pouvant déboucher sur des discussions prolongeant son contenu, il ne conviendrait sans doute pas à toute forme de littérature.

Quelques ouvrages et sites internet sur le sujet nous sont proposés par Gurvan:

https://www.ardeur.net/

Dictionnaire de la langue de bois en politique de G Lynier

La politique de l’oxymore de Bertrand Méheust

Gouvernance de A Deneault.

Le français est à nous de Maria Candéa et Laélia Véron.

Les mots sont importants de Pierre Tévanian

La novlangue néolibérale de Alain Bihr

De cette bibliographie, Gurvan a signalé que l’ouvrage le plus significatif étant: « le Français est à nous« , 3 exemplaires  seront mis à disposition des adhérents dans la boite réservée à cet effet dans la grange.

Frédéric.

 

 

 

 


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