Etaient présents:

Florence, Laure, Elisabeth, Anneke, Dominique, Frédéric.

Absents excusés: Nicole en Normandie, et Jean-Pierre en Savoie.

La demande de Martine de revoir la vocation et le fonctionnement de notre atelier, est évoquée, mais sans objectif clairement exprimé, discuté et agréé par les participants, nous souhaitons sa présence lors du prochain atelier pour envisager des modifications.

les présents sont unanimes pour reconnaitre que nos échanges accroissent leur appétit de lecture, ce qui semble un très bon indicateur de santé de notre activité.

Point sur les échanges de livres.

Elisabeth rend un livre de Fred Vargas à Florence et « le parfum des cendres » à Dominique qui le prête à Florence et rend  « Berta isla » à Dominique.

Florence rend « iberio » à Dominique qui le prête à Laure et prête « tant que le café est encore chaud » de Toshikazu Kawaguchi à Anneke.

Anneke rend « Liv Maria » à Elisabeth qui le prête à Florence et prête  » Au petit bonheur la chance » d’Aurélie Valognes à Laure.

Dominique prête:

« En caravane » D’ Elisabeth von Armin et « Icare et la flute enchantée » à Anneke.

« A qui la faute » de Sophie Tolstoï à Florence.

Nos lectures:

Florence:

« La salamandre » de Jean christophe Ruffin. https://www.babelio.com/livres/Rufin-La-Salamandre/35114.

« Iberio » de David Zuckerman. https://www.babelio.com/livres/Zukerman-Iberio/1297652

« Belhazar » de Jérôme Chantreau. https://www.babelio.com/livres/Chantreau-Belhazar/1336666. Ce livre a également été lu par Elisabeth et Frédéric qui partagent le même avis mitigé que celui exprimé par Florence.

« Tant que le café est encore chaud » de Toshikazu Kawaguchi. https://www.babelio.com/livres/Kawaguchi-Tant-que-le-cafe-est-encore-chaud/1353193

Laure:

« Trois » de Valérie Perrin. https://www.babelio.com/livres/Perrin-Trois/1304386

A commencé la lecture de « Jeanne Hébuterne » d’Olivia Elkaim.https://www.babelio.com/livres/Elkaim-Je-suis-Jeanne-Hebuterne/960337

Elisabeth:

« Le parfum des cendres » de Marie Mangez. https://www.babelio.com/livres/Mangez-Le-parfum-des-cendres/1325010

« Berta Isla » de Javier Marias. https://www.babelio.com/livres/Marias-Berta-Isla/1045736

« Le poulailler Métaphysique » de Xavier Galmiche. https://www.babelio.com/livres/Galmiche-Le-poulailler-metaphysique/1350484

Anneke:

« Au petit bonheur la chance » d »Aurélie Valognes. https://www.babelio.com/livres/Valognes-Au-petit-bonheur-la-chance/1117593

Achève la lecture de « Héritage » de Miguel Bonnefoy.https://www.babelio.com/livres/Bonnefoy-Heritage/1237280

Dominique:

Commente les livres apportés pour prêt à ceux qui veulent.

Frédéric:

« S’adapter » de Clara Dupont-Monnod.https://www.babelio.com/livres/Dupont-Monod-Sadapter/1336191 qui vient de se voir attribuer le prix Fémina 2021.

« Le voyage dans l’Est » de Christine Angot. https://www.babelio.com/livres/Angot-Le-voyage-dans-lEst/1328835 qui vient de se voir attribuer le prix Médicis 2021.

Nous avons décidé une lecture commune du livre de Xavier Galmiche : « le poulailler métaphysique », choisi pour son originalité et son humour!

Il parait raisonnable de l’avoir tous lu pour notre réunion de décembre où nous en parlerons.

Notre prochaine rencontre est prévue le mardi 23 novembre 2021 à 18h.

 

LE PARFUM DES CENDRES – Marie MANGEZ

Les parfums sont toute la vie de Sylvain Bragonard. Il a le don de cerner n’importe quelle personnalité grâce à de simples senteurs, qu’elles soient vives ou délicates, subtiles ou entêtantes. Tout le monde y passe, même les morts dont il s’occupe tous les jours dans son métier de Thanatopracteur. Cette manière insolite de dresser des portraits stupéfie Alice, une jeune thésarde qui s’intéresse à son étrange profession.

« Groseille : fragrance piquante et fruitée,.une bille écarlate qui éclate en jus acide, très acide sous ses dehors pimpants, pas du genre à enrober le palais de douceur sucrée, la groseille, plutôt du genre à le picoter délicieusement avec de temps à autre , l’éclair d’amertume des minuscules grains qui cèdent sous la dent.. »

Très bon livre, bonne lecture fluide,  les descriptions d’odeurs et goûts sont magistrales, les mots deviennent odeurs….

 

BERTA ISLA – JAVIER Marias

La Madrilène Berta Isla et l’Hispano-Britannique Tomás Nevinson, se sont rencontrés très jeunes, ils pensaient que leur histoire serait celle de beaucoup de couples, de leur époque et de leur condition. Mais il suffit parfois d’une journée – d’une journée quelconque – pour voir sa vie basculer …

Bon roman, histoire originale. Le livre aurait eut tout à gagner de faire 300 pages au lieu de 600.

 

LE POULAILLER METAPHYSIQUE – GALMICHE Xavier

La ferme, on l’a achetée pas trop cher, et pas trop loin de P. la capitale où se trouve le travail ; on la retape dans ce qui reste de temps. Rurbains nous sommes, en rurbains nous agissons. L’autre jour, j’ai tué ma volaille : un vieux canard dont le renard avait emporté le dernier compagnon et qui traînait sa neurasthénie sur le bord de la mare ; une poule bleue boiteuse….

La vie rurbaine est difficile, on se pose tout un plein de questions, on  culpabilise, … et delà on philosophe,… l’homme devient le dieu de la poule armé d’un seau blanc, ….

Bonne lecture originalité et humour n’y manquent pas…

 

BELHAZAR – Jérôme CHANTREAU

Février 2013 : Bélhazar, un jeune homme sans histoire, en échec scolaire, décède lors d’un contrôle de police. Accident ? Bavure ? Suicide, comme l’avance le rapport officiel ? L’affaire en reste là. Passée sous silence, elle tombe dans l’oubli. Jusqu’à ce que Jérôme Chantreau décide de mener l’enquête. Professeur de français et de latin, il avait eu pour élève le jeune Bélhazar. L’auteur se plonge dans le passé, interroge les souvenirs…

Enquête menée d’une façon assez originale, qui permet au fil des pages de découvrir l’extraordinaire personnalité de Belhazar …

 

 

 

 

 

 


1 commentaire

Frédéric Galopin · octobre 30, 2021 à 7:18 pm

S’adapter de Clara Dupont-Monnod:

L’arrivée d’un enfant lourdement handicapé dans une famille est un événement douloureux pouvant malmener une harmonie préexistante.
La famille que choisit « l’enfant » pour paraître nous est décrite par les pierres de la cour, observatrices neutres, mais bavardes qui racontent successivement les comportements de « l’ainé », et de la « cadette ».
L’aîné se dévoue corps et âme pour soulager et égayer la brève existence du petit frère.
La cadette, privée de l’exclusivité de l’attention de l’aîné en ressent tellement d’amertume qu’elle devient jalouse.
Les pierres nous délivreront également plus tard, les années passant l’attitude du petit dernier succédant à « l’enfant »
L’auteure excelle dans les descriptions intimes des ressentis de chacun en nous faisant palper l’humanité nichée en chacun de nous, prête à éclater et se sublimer en cas de besoin.
Excellent roman, merci aux pierres de la cour du hameau.

Le voyage dans l’est de Christine Angot:

Il me semble que l’inceste évoqué dans ce nouveau livre a déjà fait l’objet de narrations antérieures que je n’ai pas lues et je me demande quelle peut être la motivation de l’auteure pour étaler à nouveau de façon aussi personnelle et crue ces événements, aussi douloureux qu’ils puissent avoir été et être encore ! D’une façon générale, on ne peut que saluer des témoignages de cette nature qui libèrent la parole, font appréhender l’ampleur du problème, et constituent la première étape nécessaire pour envisager des solutions correctrices. Mais, dans le cas présent, j’ai l’impression que Madame Angot livre sans filtre au lecteur des confessions et des ressentis intimes qui auraient sans doute trouver une meilleure place dans la confidentialité du cabinet du psychiatre. J’ai également été choqué par le renouvellement de ses relations sexuelles avec son son père en tant qu’adulte, vaccinée et responsable. On dit pourtant qu’un « chat échaudé craint l’eau froide ». Que peut-on lire de cette auteure qui s’approcherait de la littérature ?

 

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