BRODWAY – FABRICE CARO

Une femme et deux enfants, un emploi, une maison dans un lotissement où s’organisent des barbecues sympas comme tout et la perspective du paddle à Biarritz avec un couple d’amis l’été prochain… Axel pourrait être heureux, mais fait le constat, à 46 ans, que rien ne ressemble jamais à ce qu’on avait espéré.

 un roman décousu, foutraque, sans aucun fil conducteur, dont la lecture parfois amusante ne masque pas les grandes faiblesses.

LA FILLE DU CHASSE NEIGE – FABRICE CAPIZZANO

Marie, la fille du chasse neige, apparition fugace qui s’imprime de façon durable la rétine de Tom, déclanchement d’une histoire d’amour déjantée où apparaissent des personnages hauts en couleur. avec Lucille, Antoine et Tom, leurs parents et Franck le manager. l’amour, les obligations, le quotidien, la jalousie, la violence. Tom passionné n’arrive pas à apprécier ce qu’il vit mais plutôt ce qu’il n’a pas et ce qui pourrait arriver .

Bon tout début d’histoire, bien trop longue, qui devient rapidement chaotique, vulgaire plutôt axée sur le sexe, la boisson, la drogue, (sans vous parler des vomis) tout ça dans un language beaucoup plus approprié à un mauvais polar qu’à une belle histoire d’amour.

(je tiens à préciser que Frédéric ne partage pas du tout mon analyse)

 

Catégories : Article divers

2 commentaires

Frédéric Galopin · janvier 5, 2021 à 2:43 pm

Très bonne idée de partager des déceptions de lectures en les argumentant!

Cela peut-être autant utile à la communauté que des louanges qui ne représentent d’ailleurs qu’un point de vue, par définition subjectif.

je partage en partie le déception d’Elisabeth à la lecture de Brodway de Fabrice Caro, surtout après avoir apprécié « le discours » du même auteur. En effet, après quelques saillies drôlatiques initiales ( sur les dessins de son fils) et la réception indue de la sécu pour le dépistage du cancer du colon, l’humour piétine, patine, ne se renouvelle guère et on sent l’auteur à la recherche obligée du bon mot pour remplir ses obligations!

Dans le registre des déceptions, le dernier roman d’amélie Nothomb, les aérostats

un jeune homme de seize ans, « Pie » souffre de dyslexie et, son père embauche « Ange »,une jeune étudiante en philologie de 19ans pour tenter de le guérir de cette affection. Un peu comme le christ dit à Lazare : « Lève-toi et marche », Ange dit à Pie : « Lis le Rouge et le noir pour demain » et le fit ! Guérison miraculeuse et rapide ! Les rapports de professeur à élève avec aussi peu de différence d’âge et autant solitaires l’un que l’autre ne sont pas inintéressants, mais l’auteur nous embarque dans une fable sympathique peu consistante et sans grand intérêt, si ce n’est un agréable moment de lecture.

 

 

Frédéric Galopin · janvier 5, 2021 à 2:51 pm

autre déception:

« Comme un empire dans un empire » d’Alice Zeniter.

Un roman qui s’appuie sur l’actualité, avec « Antoine » dans le rôle d’un assistant parlementaire, avec « L » dans le rôle d’une pro de la toile accoquinée avec « Hélias », un hackeur émérite mais fragile. Si les activités d’un député et de ses assistants, et de celles de hackeurs lanceurs d’alertes sont bien décrites, leurs incarnations romanesques ne sont pas à la hauteur ! L’histoire peine à démarrer, s’améliore un peu à mi-chemin et s’enlise à nouveau dans une communauté bretonne improbable. L’auteure nous propose pourtant une belle écriture talentueuse, mais qui ne suffit pas à valoriser un contenu bien pâle.

 

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar