UN VENT DE CENDRES – SANDRINE COLETTE (paru après les noeuds d’acier)

Malo a un mauvais pressentiment. Depuis leur arrivée au domaine de Vaux pour faire les vendanges, Octave, le maître des lieux, regarde sa sœur Camille d’un œil insistant. Le jeune homme voudrait quitter l’endroit au plus vite. Camille trouve ses inquiétudes ridicules, mais l’étrange fascination d’Octave met son frère mal à l’aise. Camille, elle, oscille entre attirance et répulsion envers cet homme au visage lacéré par une vieille blessure. Ils se disputent et, le troisième jour, Malo n’est plus là. Alors que personne ne semble s’en soucier, Camille sent aussitôt qu’il s’est passé quelque chose. Leur reste-t-il une chance de sortir vivants de ce lieu ou le piège est-il déjà refermé ?

Début de roman prometteur, un accident magistral, une fin tout aussi impressionnante et inattendue, mais les 300 pages du reste du livre sont très banales, dommage .

JUSTE APRES LA VAGUE – SANDRINE COLETTE

Une petite barque, seule sur l’océan en furie. Trois enfants isolés sur une île mangée par les flots. Un combat inouï pour la survie d’une famille.
Il y a six jours, un volcan s’est effondré dans l’océan, soulevant une vague titanesque, et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et sœurs. Leur maison, perchée sur un sommet, a tenu bon. Alentour, à perte de vue, il n’y a plus qu’une étendue d’eau argentée. Et l’eau continue de monter. Les parents comprennent qu’il faut partir vers les hautes terres, là où ils trouveront de l’aide. Mais sur leur barque, il n’y a pas de place pour tous. Il va falloir choisir entre les enfants.

Chaque personnage est bien campé chacun dans sa propre personnalité avec des détails physiques bien appropriés, récit captivant et oppressant à souhait.

IL RESTE LA POUSSIERE – SANDRINE COLETTE

Patagonie. Dans la steppe balayée de vents glacés, un tout petit garçon est poursuivi par trois cavaliers. Rattrapé, lancé de l’un à l’autre dans une course folle, il est jeté dans un buisson d’épineux. Cet enfant, c’est Rafael, et les bourreaux sont ses frères aînés. Leur mère ne dit rien, murée dans un silence hostile.Elle mène ses fils et son élevage d’une main de fer, écrasant ses garçons de son indifférence.

Nature rude, ambiance familiale pesante, violente et malveillante.

AZUR NOIR – ALAIN BLOTTIERE

Léo vient d’emménager avec sa mère à Montmartre, à l’endroit même où Verlaine et Rimbaud se sont rencontrés et aimés cent cinquante ans plus tôt. Durant un été caniculaire de « fin du monde », alors qu’il croit devenir aveugle, le garçon voit renaître le Paris des deux poètes.

Intéressant ,bien documenté, belle écriture.

CONTINUER – LAURENT MAUVIGNIER

Continuer parce que le retour en arrière est impossible, continuer pour que demain ne soit pas pire qu’hier (philosophie de Sybille) Samuel son fils se retrouve impliqué dans une affaire qui se termine au commissariat. C’est une erreur fatale : les parents se déchirent sur les sanctions à appliquer. Mais Sybille tient bon : elle partira avec son fils au Kirghizistan, pour une randonnée de trois mois à cheval.

La beauté des paysages, la communion avec les chevaux sont des moments magiques. Belle écriture, histoire prenante.

Catégories : Article divers

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