Etaient présents: Elisabeth, Florence, Nicole, Laure,Dominique, Frédéric.

Absents excusés: Anneke et Jean-Pierre.

Elisabeth nous commente ses lectures: « Dans les prairies étoilées » de Marie Sabine Roger qu’elle prête à Frédéric. de « Deux sœurs » de David Foenkinos qu’elle prête à Laure. de « Gare à Lou » de Jean Teulé qu’elle prête à Nicole. de « Des noeuds d’acier » et « et toujours les forêts » de Sandrine Colette.

Laure nous parle de « l’arrache cœur »  de Boris Vian, de « La peste » de Camus, de « les enfants terribles » de Cocteau.

Laure Commente « Le roi des aulnes » de Michel Tournier, de « Alamut »de Vladimir Bartol.

Frédéric de: « Bénie soit Sixtine » de Maylis Adémar, de « La dame en blanc » de William Wilkie Collins et le prête à Florence. de « Manières d’être vivants » de Baptiste Morizot et le prête à Elisabeth, des finalistes du prix orange 2020 de la lecture (« Avant la longue flamme rouge » de Guillaume Sire, prix orange 2020, de « Azur noir » de Alain Blottière, de « Le répondeur » de Luc Beauvillain, de « Rivage de la colère » de Caroline Laurent.)

Nous décidons de lire tous « Ma reine » de Jean-Baptiste Andréa, pour en discuter la prochaine fois, le jeudi 24 septembre 2020 à 18h.

Frédéric.

 

 


4 commentaires

Frédéric Galopin · juillet 23, 2020 à 8:41 pm

Résumés des
livres présentés par Frédéric:

Bénie soit Sixtine de Maylis Adémar:
Sixtine est élevée dans une famille ultra catholique intégriste et n’échappe pas au conditionnement psychologique de son milieu. Elle se marie avec Pierre Louis en n’ayant pas eu l’opportunité de découvrir autre chose que ce qui convenait à sa mère Muriel, à sa belle mère Madeleine et à son époux qui la confinent dans son rôle de pondeuse obéissante et pieuse. Les descriptions des comportements intolérants, racistes et activistes de ces gens là sont saisissants et laissent penser qu’ils constituent une survivance malheureuse de l’esprit de l’inquisition. Échapper à son milieu est difficile, et pourtant, Muriel élevée avec des parents libertaires et saltimbanques devient ultra Catho et Agnès, fille cadette de la couvée nombreuse des « Sue de la garde » parvient à jouer les filles de l’air ! Des exceptions qui confirment la règle. le cheminement de Sixtine qui elle aussi parvient à déjouer les pièges familiaux et à renouer avec ses origines donne du souffle à cette histoire très attachante et de lecture facile.

La dame en blanc de William Willie Collins:
Un roman du 19 ème siècle traduit de l’anglais, d’une grande qualité littéraire et qui utilise des ressources de la langue Française qu’on a peu l’habitude de rencontrer de nos jours. Anne, « la Dame en blanc » s’évade d’un asile et rencontre Walter qui l’aide à s’orienter pour aller à Londres. C’est le début et le fil conducteur de la trame romanesque de ce thriller remarquable par son suspens et sa grande subtilité . La construction narrative est riche, les scènes s’enchaînent en distillant intelligemment les éléments de l’intrigue, les personnages sont bien campés et occupent le terrain. J’ai particulièrement apprécié les deux profils originaux de « Frederik Fairlie » et du « Comte Fosco » qui pimentent agréablement l’histoire.
Un bouquin qu’on ne lâche pas, malgré son poids et qui concilie admirablement suspens et richesse de notre langue.

Manières d’être vivants de Baptiste Morizot:
Baptiste Morizot nous offre un regard original sur le vivant, car ses constats s’appuient sur du concret, sur sa capacité objective à observer, sans parti pris. Ses traques aux loups, pour en déterminer leur comportement, leur relation avec le milieu qui les abrite sont remarquablement décrites. Elles le conduise à esquisser des règles de courtoisie et de diplomatie que l’homme devrait mettre en oeuvre pour obtenir des relations apaisées avec le vivant. C’est un plaidoyer salutaire pour la reconnaissance de l’autre, également produit de l’évolution des espèces. Quelques passages philosophiques sont un peu difficile à suivre, mais les situations et les exemples concrets l’emportent et méritent qu’on s’y attarde. Une grande humilité émane de cette écriture qui suggère des pistes d’amélioration possibles. A signaler également la qualité de la « postface » d’Alain Damasio qui fait une synthèse remarquable des points essentiels de l’ouvrage.

Avant la longue flamme rouge (prix orange 2020 des lecteurs) de Guillaume Sire:
Phnom Penh 1971, Saravouth,11 ans et Dara 9 ans vivent bourgeoisement avec des parents aimants. Phusati, leur mère est professeure de Français dans un collège et leur fait aimé Peter Pan, l’Iliade et l’Odyssée et René Char en leur lisant leurs oeuvres. Saravouth se fabrique un royaume intérieur en s’inspirant de cet environnement littéraire et de son imagination débordante. Cette harmonie est brisée brutalement par le général Lon Nol et la guerre civile qui ravage le pays. Saravouth se retrouve seul et survit miraculeusement à une longue errance en recherchant inlassablement à retrouver sa famille. Il est toujours à la frontière entre son royaume intérieur et l’empire extérieur au cours de cette quête obsessionnelle dans un enfer de feu, de sang, de cadavres et d’inhumanité. Cette narration au style direct et parfois abrupt restitue bien l’ambiance de cette période sombre du Cambodge, qui hélas, ne sera pas la seule.

Azur noir d’Alain Blottière:
Léo, adolescent de 17 ans, poète à ses heures emménage dans un appartement de le rue Nicolet à Paris. Il s’aperçoit, par un hasard extraordinaire, que Paul Verlaine l’a occupé, il y a quelque 150 ans et qu’il y a reçu Arthur Rimbaud, son poète favori.Il va reconstituer par des visions de son imagination, la vie menée dans ses lieux et à Paris par ses illustres prédécesseurs. Cette promenade dans le passé se conjugue avec bonheur avec le présent de la vie de Léo et l’écriture de l’auteur, superbe et poétique font de ce roman un grand moment de littérature.

Rivage de la colère de Caroline Laurent:
L’archipel des Chagos, rattaché à l’île Maurice est longtemps resté sous domination Britannique, y compris après l’indépendance de l’île Maurice en 1968. Les Anglais, ont monnayé l’acceptation du référendum à Maurice contre la conservation de leur main-mise sur l’archipel. ils ont ensuite rétrocédé l’occupation de l’île de Diego Garcia à l’armée américaine en expulsant ses habitants. C’est le thème du roman qui suit la vie d’une famille récoltant le coprah expulsée sans ménagement vers Maurice. Marie, Gabriel, Suzanne et Joséphin vont voir leur vie bouleversée, faire preuve d’une grande résilience et se battre pour faire valoir leurs droits. Belle histoire d’amour avec des personnalités fortes, attachantes et évoluant dans une construction romanesque très réussie. L’écriture de l’auteure, en invitant habilement le créole dans les dialogues rend la narration très vivante et agréable à lire.

Le Répondeur de Luc Beauvillain:
Baptiste, imitateur n’ayant pas encore trouvé son public rencontre Jean Chozène, romancier célèbre qui ne supporte plus d’être importuné par son téléphone portable. Il accepte, contre rémunération et grâce à ses talents d’imitateur de prendre en charge le téléphone de Jean et de se substituer à lui pour tous les appels qu’il reçoit. Cette situation l’amuse et, à l’aide de « la bible », document dans lequel sont annotés les profils des contacts auxquels il aura à faire, il invente, il brode, il imagine en essayant d’appréhender au mieux la personnalité de Jean. Cela engendre des dialogues burlesques réjouissants. Roman très drôle et humour débridé à toutes les pages assurent un grand plaisir de lecture.

Elisabeth Ralliard · juillet 24, 2020 à 12:28 pm

Résumés des livres présentés par Elisabeth :
GARE A LOU – JEAN TEULE
Lou,découvre, du jour au lendemain, qu’elle possède un don. Face à la méchanceté et l’ injustice, lorsqu’ elle souhaite du mal à quelqu’un, son souhait se réalise illico. Ce pouvoir est très rapidement repéré par le gouvernement qui voit en Lou une « Arme » redoutable et va donc, en quelque sorte la recruter dans le but d éliminer ou nuire aux nations ennemies … ce qui mène à des situations très loufoques …
univers futuriste, un humour décalé plutôt sympa : gratte-ciel devient « écorche-cieux » et d autres à découvrir ..
Pas toujours compréhensible, un manque d approfondissement du personnage principal, un ressenti de « trop » dans l enchaînements des situations, un final décevant

DEUX SOEURS – DAVID FOENKINOS
Mathilde se retrouve en pleine tourmente quand son compagnon la quitte.
tout se dégrade malgré des demandes d’explication, supplications, recours à une voisine psychiatre, engrenage des médicaments et autres … son travail qu’elle assume de moins en moins même plus du tout.
Heureusement, il y a la frangine qui reprend Mathilde en mains, la récupère chez elle et fait tout pour lui redonner goût à la vie, …
Décevant – trop de ressemblance avec Chanson douce de Leïla Slimani.

DANS LES PRAIRIES ETOILEES – MARIE SABINE ROGER
Merlin, 57 ans et son amie Prune, huit de moins, viennent enfin de trouver la maison qu’ils ne souhaitaient surtout pas acheter. Loin de tout, tout à refaire. Un coup de coeur comme on dit. Mais Merlin n’est pas bricoleur. Lui, son truc, c’est le dessin, enfin, les dessins : il est dessinateur documentariste et ‘auteur de la fameuse série de BD, Wild Oregon, sa grande oeuvre. Quant à Prune, elle bricole, achète, revend. Ils font leur nid, tout va bien… (1ère partie très sympa). jusqu’à ce que… Laurent (ami et héros dans la BD) meurt et lui a laissé une lettre où il demande à Laurent de réaliser ses voeux dans la bande dessinée, le décès de Laurent prend beaucoup trop de place dans le roman (2ème partie beaucoup moins sympa – impression de tourner autour des mots avec pas grand chose à raconter).

NOEUDS D ACIER – SANDRINE COLLETTE
J’ai bu mon café à petites gorgées, heureux qu’il soit trop chaud, heureux de prendre mon temps. J’ai déplié la carte sur la table en teck. Mme Mignon m’a montré un trajet insoupçonnable. Je ne voyais aucun chemin et je le lui ai dit ; elle a répondu qu’il y avait une sente, et que si je réussissais à la trouver, j’arriverais dans une sorte de crevasse qui permettait de monter jusqu’en haut du petit mont. Et là, la vue était à couper le souffle. Elle a précisé qu’il y avait un panneau « privé » mais que je pouvais passer, ça appartenait à sa famille. Elle a tracé le chemin au crayon, elle a dit : À peu près, hein. Elle m’a montré où laisser la BM. Elle a souri…
Quand je lui ai demandé si je pouvais appeler Lil, elle a dit : Sans problème. Mais après. Après cette belle promenade. Sinon vous allez partir trop tard.
Je n’ai pas remarqué la petite lueur dans son regard.

Oh, comme j’aurais dû…

ET TOUJOURS LES FORETS – SANDRINE COLLETTE
Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.
Apocalyptique, destruction du monde, une survie à toute épreuve, très dur, enchanteur, ravissement complet.

Frédéric Galopin · août 11, 2020 à 3:09 pm

Ceci est un test de commentaire avec mise en forme variée et complète.

On peut mettre :

des citations

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Et même des liens

Dominique Galopin · août 11, 2020 à 3:18 pm

Test de commentaire mis en forme

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