Etaient présents: Laure, Anneke, Christophe, Frédéric, Monique, Elisabeth, Dominique et Nicole. Absente excusée Florence.

Nicole a lu : »La police des fleurs, des arbres et des forêts » de Romain Puértolas et le prête à Frédéric. Elle évoque « Civilizations » de Laurent Binet qu’on lui a offert et qu’elle n’a pas encore lu et Frédéric en fait un commentaire rapide.

Laure évoque à nouveau : »Le cercle des illusionnistes » d’Alexis Michalik, « Delacroix », roman graphique de Catherine Meurisse (texte d’Alexandre Dumas et illustrations de Catherine Meurisse), « Gabriële » D’Anne et Claire Berest et « l’art de perdre » d’Alice Zeniter.

Annecke nous parle de « Ensemble c’est tout » d’Anna Gavalda » prêté par Frédéric et Dominique et Nicole le récupère pour le lire également, de « Huit Montagnes » de Paolo Cognetti, de « Girl » d’Edna O’brien(déjà évoqué lors d’une réunion précédente), de « Les derniers jours de Stefan Zweig » de Laurent Seksik prêté à Christophe, de « Cet amour là » de Yann Andréa (déjà évoqué à la réunion précédente) et le prête à Frédéric, et de « Belgravia » de Julian Fellowes qu’elle a lu en version originale anglaise!!!

Christophe évoque son livre de chevet sur le développement personnel dont le principe peut se résumer par l’acronyme « SAVERS » S pour Silence, A Appropriation, V pour Vision, E pour Entrainement, R pour Reading, S pour Scribing. Il évoque « Une histoire populaire de la France » de Gérard Noiriel, et « les furtifs »d’Alain Damasio.

Frédéric évoque: « Lake success » de Gary Shteynart », « Solénoïde » de Mircea Cartarescu, et de « Où bat le coeur du monde » de Philippe Hayat.

Monique évoque « la légéreté », BD de Catherine Meurisse et « l’ordre du jour » d’Eric Vuillard.

Elisabeth nous parle de: « My absolute Darling » de Gabriel Tallent, de « Une joie féroce » de Sorj Chalandon et de « Mur Méditerranée » de Philippe Dalembert.

Dominique évoque: « Le loup des cordeliers » de Henri Loevenbruck.

Monique et Christophe, sont venus pour voir comment peut se dérouler une réunion où l’on parle de livres, dans le but de constituer leur propre structure.

Elisabeth et Frédéric, jurés lecteurs du prix littéraire des lecteurs de Chennevières se retrouvent vendredi 31 janvier à 19h à la médiathèque pour discuter et choisir parmi un premier paquet de 4 livres, le bal des folles, cent millions d’années et un jour, Mur Méditerranée, et les choses humaines.

La prochaine Réunion est prévue le mercredi 26 Février 2020 à 18h.


2 commentaires

Frédéric Galopin · janvier 30, 2020 à 10:10 am

Quelques résumés des livres évoqués et qu’on peut retrouver sur Babelio sous le pseudo de « Passemoilelivre »:
« Civilizations » de Laurent Binet.
bien qu’un peu touffu quant à la grande quantité de personnages, de lieux et de situations, ce roman a le mérite d’inventer une réécriture de l’histoire au cours de laquelle, les incas tuent Christophe Colomb et colonisent(pour commencer) le Portugal et l’Espagne en tuant Charles Quint et en s’indignant de l’inhumanité de ces tondus qui brûlent vifs des hérétiques! Ce roman nous fait appréhender la vacuité des certitudes humaines quand elles sont véhiculées par des religions inhumaines.

« Lake success » de Gary Shteyngart.
2016, Barry Cohen, Patron d’un fond de pension spéculatif, très très riche, est marié à Seema et père de Shiva handicapé autiste. Mal dans sa peau du fait d’une enquête de commission boursière débutante et d’une attitude difficile face à l’autisme, il décide de partir à l’aventure en Greyhound (Société d’autocars sillonnant le pays) avec en ligne de mire la perspective de retrouver Layla, une ancienne amie habitant El Paso.Ce road trip lui fait parcourir le pays et lui offre un autre point de vue que celui auquel il est habitué. Pour se libérer de son ancienne peau, il se débarrasse de son téléphone et de ses cartes de crédits qui permettrait qu’on le suive à la trace, mais pas de sa collection de montres anciennes ! le regard de Barry sur ses compagnons de voyage confère un aspect quasi documentaire à l’ouvrage. Il rencontre surtout des pauvres qui empruntent les bus pour voyager, et son besoin de trouver un autre monde nous offre des moments de légèreté, de profondeur, et souvent de grande drôlerie. Ce roman pourrait s’inscrire entre « Gatsby le magnifique » et « le loup de Wall street » avec l’élection de Trump en toile de fond. Très belle histoire sur fond de finance prédatrice, d’élection présidentielle et d’Amérique profonde.

« Solénoïde » de Mircea Cartarescu.
Lecture difficile, mais qui mérite la persévérance à petites doses car elle requiert un grande concentration. Des passages extraordinaires, d’autres moins car alimentés par des délires oniriques partant un peu dans tous les sens. le récit d’une vie à Bucarest avec un souhait de reconnaissance littéraire qui n’aboutit pas et qui entraîne le narrateur « non écrivain reconnu » à développer un journal sur son enfance, son mal d’exister, ses maladies traumatisantes, et sa vie d’adulte comme professeur de roumain. Un grand nombre de passages érudits sur l’existence, le monde tel qu’il est , mais surtout tel qu’il est perçu et imaginé au travers d’expériences quasi paranoïaques. Des lieux habituels, mais dans lesquels il se perd toujours (son lycée, sa maison fantastique reposant sur un solénoïde lui permettant une lévitation à la demande. Un univers délirant, souvent glauque avec des personnages extraordinaires, des piquetistes, un bibliothécaire dont la principale activité est l’observation d’un monde microscopique dans lequel il propulse le héros. Fiction fantastique kafkaïenne très riche et méritant qu’on s’y attarde !

« Où bat le cœur du monde » de Philippe Hayat.
Tunis, 1935, Darius Zaken, jeune garçon juif subit un pogrom mené par des arabes musulmans au cours duquel son père perd la vie et où il est gravement blessé. Outre une blessure à la jambe qui le condamnera à boiter toute sa vie, le traumatisme qu’il a subit le prive de la parole, il est désormais muet. Stella, sa mère aimante s’occupe au mieux de lui et il grandit, avec des difficultés à l’école, puis au collège. Il rencontre un ange gardien en la personne de « Lou », jeune bougeoise qui le prend sous son aile bienveillante. A son contact, il découvre la musique et en particulier la clarinette que lui enseignera Jacky, le compagnon de Lou. La passion du Jazz le dévore, il apprend très vite et les sons qu’il sort de son instrument compensent en partie son mutisme.
En 1943, jeune adulte, il participe avec des musiciens américains soldats, à un concert au colisée. Il s’engage à leur suite et effectue la campagne meurtrière de Sicile sous la coupe du général Patton.
Souhaitant vivre sa vie d’adulte de façon autonome, il part ensuite aux états-unis où il espère avoir l’occasion d’exercer ses talents de Jazzman blanc. Son intégration est difficile, car les musiciens de Jazz sont en général noirs et nombreux et la concurrence est rude. Il est sauvé d’une période sombre de drogué par un autre ange gardien américain, « Dinah » qui parvient à le remotiver. Après de nombreux refus d’embauche, il part enfin en tournée avec des musiciens prestigieux, Billie Holiday, Charlie Parker, Miles Davis.
Ce roman, fait la part belle à la musique de Jazz, en particulier au Be-Bop, les descriptions détaillées des morceaux musicaux font bien ressentir la sensibilité et la passion exacerbées de Darius pour son art. La tournée musicale met en évidence le racisme omniprésent à l’encontre des noirs dans les années 60. Un très bon moment de lecture vous attend avec ce livre.

« Le loup des cordeliers » de Henri Loevenbruck.
1789, Gabriel Joly arrive à Paris et trouve un emploi de journaliste au « journal de Paris » dont son oncle « Antoine-Alexis Cadet de Vaux » est le propriétaire. Il se trouve rapidement à l’étroit dans ce petit rôle et son ambition le conduit à rencontrer des acteurs politiques importants de cette période pré-révolutionnaire avec lesquels il se lie d’amitié.(Desmoulins, Mirabeau, Danton…). Il est le témoin de l’action d’un « zorro de cette époque »,un justicier agissant avec un loup dans le secteur du couvent des cordeliers. Devenant l’auxiliaire du commissaire Guyot, il enquête sur « le loup des cordeliers » en se servant de cette histoire pour révéler ses talents de journaliste. le polar démarre alors, en mêlant habilement fiction et réalité révolutionnaire aboutissant à la prise de la Bastille le 14 juillet 1789. L’intérêt certain de livre est de nous faire revisiter l’histoire de cette période de façon agréable et ludique. Un bémol toutefois : on s’aperçoit à la fin qu’une suite est prévue ! Cela ne serait pas un problème, si le lecteur en était préalablement averti, mais le choix de l’éditeur, sans doute commercial, pour s’assurer de meilleures ventes de l’ouvrage initial est désagréable.

Elisabeth Ralliard · février 1, 2020 à 4:42 pm

My absolute Darling – Gabriel TALLENT
A quatorze ans, Turtle Alveston arpente les bois de la côte nord de la Californie avec un fusil et un pistolet pour seuls compagnons. Elle trouve refuge sur les plages et les îlots rocheux qu’elle parcourt sur des kilomètres. Mais si le monde extérieur s’ouvre à elle dans toute son immensité, son univers familial est étroit et menaçant : Turtle a grandi seule, sous la coupe d’un père charismatique et abusif. Sa vie sociale est confinée au collège, et elle repousse quiconque essaye de percer sa carapace. Jusqu’au jour où elle rencontre Jacob, un lycéen blagueur qu’elle intrigue et fascine à la fois. Poussée par cette amitié naissante, Turtle décide alors d’échapper à son père et plonge dans une aventure sans retour où elle mettra en jeu sa liberté et sa survie…

Une joie Féroce – Sorj CHALANDON
C’est l’histoire de 4 femmes, de leur vie au quotidien dans leur combat contre le cancer . Ensemble, elles ont détruit le pavillon des cancéreuses pour élever une joyeuse citadelle.

Mur Mediterranée – Louis-Philippe DALEMBERT
À Sabratha, sur la côte libyenne, les surveillants font irruption dans l’entrepôt des femmes. Parmi celles qu’ils rudoient, Chochana, une Nigériane, et Semhar, une Érythréenne. Les deux se sont rencontrées là après des mois d’errance sur les routes du continent. Depuis qu’elles ont quitté leur terre natale, elles travaillent à réunir la somme qui pourra satisfaire l’avidité des passeurs. Ce soir, elles embarquent enfin pour la traversée.

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar