Etaient Présents: Danièle, Elisabeth, Hanneke, Nicole, Dominique, Tommy, Myrtille, LaureP, Frédéric.

le livre choisi à la dernière réunion pour une lecture commune, « les os des filles » de Line Papin est plébiscité par ses lecteurs. Danièle évoque une sensation originale à cette lecture, une grande abondance de mots dans les phrases donnant l’impression de s’entrechoquer entre eux! L’autrice a peut-être souhaité créer cette impression « d’os des filles » secoués et générant ainsi ce bruit!

Danièle évoque son coup de cœur pour « Dans les angles morts » d’Elizabeth Brundage

Elisabeth, suite à une présentation de livres par leurs auteurs à Saint-Maur, nous fait part de son émotion quant au physique avantageux et à la bonne présentation orale de Niko Takian, pour son livre « Toxique ». Cette séduction l’a conduite à l’achat de ce livre, qu’elle n’a, semble-t’il pas regretté à l’issue de sa lecture. Elle nous fait part de son grand plaisir à la lecture de « En attendant Bojangles » d’Olivier Bourdeaut. Plaisir grandement partagé par les présents l’ayant également lu. Elle a moyennement apprécié la lecture de « l’enfant de sable » de Tahar Ben jelloun (évoqué dans une réunion antérieure). Son appréciation mitigée est partagée par Frédéric.

Hanneke a apprécié le livre « mille femmes blanches » de Jim Fergus(auteur américain), publié en France en 2000. Ce roman met en scène la vie de femmes blanches avec des indiens en 1875. Il permet de découvrir la vie nomade des peuples indiens et la brutalité des blancs revendiquant leurs territoires. Frédéric partage le plaisir de lecture de cette saga qui n’est que le tome 1 d’une trilogie. Le tome 2, paru en 2016 sous le titre « la vengeance des mères »est un parfaite continuité de l’histoire. Le tome 3 qui devrait s’intituler: « les amazones » est attendu en septembre. Elle nous parle également de « la dernière récolte » de John Grisham.

LaureP présente deux livres: « l’aile des vierges » de Laurence Peyrin et « le cahier des recettes » de Jacky Durand. Elle évoque aussi « Ma chérie » de Laurence Peyrin.

Nicole présente « le détail du monde » de Romain Bertrand qu’elle a jugé illisible! et « Rendez-vous à Samarra » de John O’hara qu’elle a apprécié avec quelques réserves quant à la qualité de la traduction. Elle nous parle également de la publication dans un journal de textes thématiques originaux qu’elle se propose de regrouper.

Frédéric et Dominique évoquent leur rencontre avec l’autrice Agnès Desarthe à l’occasion de « Lectoure à voix haute »durant leurs vacances à Lectoure dans le Gers. Un groupe d’une vingtaine de personnes s’est livré à la lecture à voix haute d’extraits littéraires choisis sur le thème de l’arbre. Agnès Desarthe a lu ensuite plusieurs extraits de son livre « Dans la nuit brune » qui évoque à plusieurs reprises la relation du personnage principal avec la forêt. Après une présentation de son dernier roman « la chance de leur vie », elle répond à des questions sur « comment j’ai appris à lire ».Frédéric présente un livre de Christian Bobin « un bruit de balançoire » qui rassemble une succession de lettres poétiques adressées à des personnes ou des choses.

Myrtille, poétesse auto-éditrice de ses poèmes nous fait la lecture de l’un d’entre eux sur le thème du potager.

Nous avons choisi le livre présenté par LaureP « l’aile des vierges » de Laurence Peyrin pour une lecture commune qui sera discutée au prochain café lecture

LaureP prête « l’aile des vierges  » et « le cahier de recettes à Nicole

Nicole prête « la grammaire est une chanson douce à Danièle » et le chevalier du subjonctif à Elisabeth

Notre prochain rendez-vous est fixé au samedi matin 14 septembre à dix heures, le choix d’un samedi permettra peut-être à d’autres lecteurs de se joindre à nous.


1 commentaire

Frédéric Galopin · août 25, 2019 à 8:45 am

Ce que je pense du livre que nous avons décidé de lire et de commenter lors de la prochaine réunion:
L’aile des vierges de Laurence Peyrin.

Les deux parties successives auraient pu faire l’objet de deux livres distincts.
Certes, on retrouve des personnages de la première partie dans la seconde, mais ces deux parties sont très différentes.
-La première partie est très agréable à lire et comporte beaucoup d’humour. Le cadre de l’action, à Sheperd house, se situe dans une famille d’aristocrates autour de laquelle gravitent un grand nombre de domestiques. Cette situation m’a parue étonnante à cette époque de l’après deuxième guerre mondiale ! (je pensais que de telles structures n’existaient plus.)
l’héroïne,Maggie, fille et petite fille de féministes s’engage par nécessité comme domestique,mais ne renie pas sa filiation, et apporte un air de renouveau dans l’aile des vierges.
Sa prudence naturelle à priori, vis à vis de ses maîtres et en particulier vis à vis de « sir john », la conduit à une incertitude exacerbée de ses sentiments pour le maître de maison qui se traduit par sa décision unilatérale d’avorter de l’enfant qu’il lui a fait.
La description des relations des domestiques entre eux et avec leur patrons est parfaitement décrite et rendue savoureuse, par la présence d’une féministe progressiste.

-La deuxième partie se situe à New-York ou Maggie s’est enfuie pour y commencer une nouvelle vie plus conforme à ses capacités et ses aspirations féministes. Les incertitudes constantes qui l’animent et les gens qu’elle côtoie, rendent cette partie beaucoup moins agréable à lire, et on attend la fin avec impatience. Les atermoiements incessants de l’héroïne rendent de moins en moins crédible le fin de ce roman.

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