Etaient présents:

Dominique, José, Élisabeth, Brigitte, Nicole, Laure et Frédéric.

Laure: a lu « les bracassées » de Marie-Sabine Roger prêté par Élisabeth et en a également apprécié la lecture, au point de rire à certains passages. Elle nous parle ensuite de la revue Zadig, nouveau venu trimestriel d’Eric Fottorino. À l’ère de l’instantanéité du numérique, Zadig fait le pari du long format, d’une parution trimestrielle sans publicité et d’une écriture romanesque. Cette parution intervient après celle du « un » et d’america (consacré à l’Amérique de Donald Trump). Cette nouvelle revue est consacrée à la France. Laure nous lit un extrait d’un texte de Rap d’Aurélien Cotentin(Orelsan) « Dans ma ville on traine ».

Nicole: a apporté quelques livres (« Balzac et la petite tailleuse chinoise » de Dai Sijie, « Soie » d’Allessandro Barrico, et deux livres d’Erik Orsenna, « La grammaire est une chanson douce » et « les chevaliers du subjonctif ») . Elle nous parle d’un article d’Yves cochet, mathématicien écologiste qui a des idées assez radicales sur l’avenir proche de l’humanité qu’il voit péricliter dès 2050.Nous apprenons à cette occasion un mot nouveau « Collapsologie », c’est à dire, l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder. Frédéric lui emprunte « la grammaire est une chanson douce »

Cette vision très pessimiste de notre avenir entraine une discussion sur ce thème, avec l’appui du livre de Fred vargas « l’humanité en péril » déjà évoqué lors de notre dernière réunion.

Elisabeth: nous lit quelques extraits du livre de Fred Vargas proposant des solutions aux divers problèmes longuement exposés et argumentés. Elle nous parle ensuite d’un livre de Danièle Sallenave « Viol » avec la lecture des quelques extraits, puis d’un livre de Françoise Héritier, anthropologue « le sel de la vie ».

Brigitte: nous parle de « L’intranquillité » de Marion Muller-Colard et nous en lit quelques extraits. Elle prête son exemplaire à Frédéric.

José: nouveau venu au café nous écoute attentivement et sans préparation particulière, évoque un auteur Chilien qu’il apprécie, Luis Sepulveda au travers de son livre « le vieux qui lisait des romans d’amour ».Il nous en livre un résumé rapide et le sens profond qui consiste en la symbiose de populations qui ont la sagesse de composer avec la nature telle qu’elle est. Attitude à rebours de celle des envahisseurs du Brésil, portugais et américains.

Dominique: nous parle d’un livre de Line Papin, jeune romancière vue récemment dans « la grande librairie »pour « les os des filles ». Histoire autobiographique d’une enfance passée dans une culture vietnamienne transmise par des femmes (la grand mère, la mère et la nounou) et bousculée par le départ en France à l’adolescence. Cette narration nous est fournie dans une très belle écriture, directe, simple et remarquable de qualité pour une auteure aussi jeune.

Frédéric: évoque, pour faire suite au débat sur « l’humanité en péril » un livre d’Elisabeth Kolbert « La 6ème extinction » qui décrit de façon précise la diminution rapide de la biodiversité. Il parle ensuite d’un essai de Marc Dugain et Christophe Labbé « L’homme nu » édition robert Laffont 2016.Il s’agit d’une enquête journalistique sur la dictature invisible du numérique qui nous sensibilise avec de nombreux exemples concrets à la captation et l’exploitation par quelques GAFA de toutes les informations concernant des individus connectés. Il parle également du roman récent « La transparence » de Marc Dugain qui s’inscrit dans le droit fil de l’homme nu, puisqu’il se situe en 2060 et qu’on a réussit à faire un trans humain immortel. Mais qui aura droit à l’immortalité? Sur le sujet, Frédéric évoque le « discours de la servitude volontaire » d’Etienne de la Boëtie écrit en 1547 alors qu’il n’a que 17ans et prémonitoire de bon nombre de situations contemporaines.

Nous prévoyons notre prochaine réunion le mardi 20 août à 18h.Nous avons tous décidé de lire le livre présenté par Dominique « les os des filles » et d’en discuter ce jour là.

Vacances par ci, vacances par là , la prochaine réunion n’étant que dans deux mois, nous pouvons d’ici là échanger sur nos lectures et points de vue via notre blog en prenant l’habitude des son utilisation.


2 commentaires

Frédéric Galopin · juin 13, 2019 à 8:34 am

Je vous conseille vivement la lecture du livre de Luis Sepulveda « le vieux qui lisait des romans d’amour » très bien présenté par José.
Il ne compte qu’une centaine de pages et il est d’une lecture très facile et agréable.
On comprend en le lisant, pourquoi il a fait l’objet de l’attribution de deux prix antinomiques à priori, celui des relais H qui assurait sa présence dans toutes les librairies de gares, et celui, fort élitiste, de France-Culture, qui l’ornait d’un incontestable label intellectuel.
Il est dans le droit fil de la discussion que nous avons eu à propos de l’homme prédateur de la nature et de la conscience aiguë des populations indigènes de leur environnement, aussi hostile soit-il.

Elisabeth Ralliard · juin 17, 2019 à 9:38 am

Bonjour,

J’ai lu avec beaucoup de plaisir « les os des filles » .

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