Etaient présents:

Nicole, Laure, Danièle, Elisabeth, Christine, Brigitte, Frédéric.

Nous échangeons nos points de vue sur le petit livre de Jean-Claude Grumberg « la plus précieuse des marchandises » unanimement apprécié, pour sa force, ses couleurs, son vocabulaire…. Un exemplaire est prêté à Christine qui ne l’a pas encore lu.

Tour de table sur les livres lus et ayant donné envie d’en parler.

Nicole parle avec chaleur de « Coquelicot et autres mots que j’aime » d’Anne Sylvestre et nous en lit quelques passages, Anne sylvestre est intervenue à la Grande librairie du 19 décembre 2018 pour parler de ce livre. On peut en revoir le témoignage à: https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-11/850063-anne-sylvestre-publie-son-premier-livre-coquelicots.html

Nicole prête ce livre à Elisabeth.

A propos de la grande librairie, un échange s’installe pour parler de la piètre prestation de Fred Vargas dans l’émission du mercredi 1er mai à propos de son livre : »l’humanité en péril, virons de bord toute! » Le thème de son livre, très intéressant et actuel, a fort mal été défendu par son auteure qui, toute à sa passion n’a cessé de répéter plusieurs fois les mêmes arguments négatifs, sans respecter les téléspectateurs, l’animateur et les autre invités! Son livre, si peu mis en valeur mérite sans doute pourtant qu’on le lise!

Laure nous fait part de son coup de cœur pour un petit livre de Tahar Ben Jelloun : « Alberto Giacometti ». Il met en parallèle les deux activités artistiques littérature et sculpture.Texte très poétique comparant les œuvres des deux artistes. Laure évoque également « l’enfant de sable » du même auteur. Laure prête ce livre à Christine.

Danièle nous explique son faible rythme actuel de lecture qui ne lui a pas permis d’achever la lecture de « 1 rue des petits pas » de Nathalie Hug. Elle nous promet pour la prochaine fois d’évoquer son goût pour Andrée Chedid. Elle évoque son souvenir de lectures de Françoise Dorin et de son style « pétillant comme du champagne ».

Elisabeth nous présente un ouvrage de Sylvie Germain: »L’enfant Méduse ». Elle est séduite par l’originalité et la musique du texte de cette histoire poétique, et par les descriptions sensationnelles, de la Nature et de ses secrets, des marécage si vides et pleins à la fois… Elle évoque également « Jours de colère »de la même auteure.

Christine nous parle de son plaisir à la lecture de « Clandestine » d’Anne Tristan, livre trouvé sur les rayons de la ferme des bordes. Ce texte évoque les problèmes des habitants d’Haiti, très pauvres et souhaitant émigrer vers des cieux plus cléments. Les conditions de vie, déjà très dures, ont encore empiré avec le terrible tremblement de terre qui a secoué l’île. Elle évoque également la lecture de »les crayons de couleur » d’Isidro Sanchez.

Brigitte nous parle de « l’intranquillité heureuse » de Marion Muller Colard. Elle évoque également la lecture de « Le parfum » de Patrice Süskind

Frédéric parle du livre : »la brigade du rire » de Gérard Mordillat, projet ubuesque et génial à la fois qui tient de la supercherie et de la farce grotesque: kidnapper et faire travailler Pierre Ramut, l’éditorialiste de Valeurs Françaises et dans un bunker transformé en atelier, l’installer devant une perceuse à colonne pour faire des trous dans du Duralumin.Il évoque également la lecture appréciée de « histoire du juif errant » de Jean d’Ormesson et de: « le dernier des justes », prix Goncourt 1959 de André Schwartz-Bart.

Tour de table évoquant des lectures problématiques, achevées ou non!

Laure nous fait part de la difficulté qu’elle a eu à la lecture de « Pélagie la Charette »d’Antonine Maillet (Prix Goncourt 1979). Elle est aussitôt rejointe dans ce point de vue par Christine et Danièle qui ont éprouvé les mêmes difficultés.

Elisabeth qui apprécie généralement les livres de Pascal Bruckner (lunes de fiel, les voleurs de beauté) a éprouvé beaucoup de mal à la lecture de « un an et un jour ». Bien que l’ayant lu jusqu’au bout, elle n’est pas parvenue à y trouver un sens!

Frédéric parle « D’idiotie » de Pierre Guyotat (prix Médicis 2018) Titre prémonitoire du contenu , qui sous prétexte d’innover une nouvelle forme de littérature rend le fond illisible car incompréhensible.

N’achetons pas des livres sur leur bonnes mines, même auréolés par des prix littéraires prestigieux, car cela peut conduire à de cruelles déceptions!

Nous convenons de nous retrouver pour un prochain café lecture le mardi 11 juin à 18h.


3 commentaires

Dominique Galopin · mai 9, 2019 à 7:31 pm

Vous n’avez pas prévu de lecture commune qui pourrait faire l’objet d’une discussion à la prochaine réunion

    Nicole · mai 16, 2019 à 4:53 pm

    Non, pas vraiment mais certaines avaient déjà « des devoirs », et d’autres auront peut-être déniché la perle rare à présenter !!!…

Frédéric Galopin · mai 12, 2019 à 4:03 pm

Pour faire suite à l’échange que nous avons eu à propos de la prestation de Fred Vargas à la grande librairie, j’ai lu son bouquin « L’humanité en péril » et j’ai éprouvé la même impression pour la version écrite que celle de sa présentation orale!
Le contenu est très riche de renseignements scientifiques divers et représente un gros travail de documentation sur le sujet, mais on y retrouve les mêmes répétitions pénibles sur le thème « on nous cache tout, on ne nous a pas informé, si nous l’avions été cela aurait tout changé…… »
Il est vrai que l’information sur le sujet n’est sans doute pas à la hauteur des enjeux, mais elle existe, et de nombreux sujets évoqués sont déjà bien connus.
Pour un lecteur peu au courant, il me semble que la narration de Fred Vargas peut être contre-productive car trop détaillée, mal structurée, et pas du tout pédagogique!
Néanmoins, le sujet étant traité de manière exhaustive, le contenu ne manque pas d’intérêt et il pourrait faire l’objet d’une discussion lors de notre prochaine réunion.

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar