Etaient présents:

Nicole, Elisabeth, Annie, Laure, Jean-Pierre, Annette, Dominique et Frédéric.

C’est avec un plaisir partagé que nous nous retrouvons après une séparation de trois mois.

Mouvements de livres:

Jean Pierre rend « trois grands fauves » d’Hugo Boris à Dominique, qui le prête à Elisabeth.

Annette prête « Le dit du mistral » d’olivier Mak-Bouchard à Annie.

Dominique prête la BD « Ceux qui me touchent » de Damien Marie à Jean Pierre.

Dominique met en circulation « Humus » de Gaspard Koenig acheté par les robins.

Annette rapporte « prodigieuses créatures » de Tracy Chevalier que Florence lui a prêté et le prête à Laure.

Nos lectures:

Nicole:

Elle a participé avec succès aux olympiades de la non lecture! De grandes vacances qui auront sans doute fortifié son appétit littéraire.

Annette:

Son séjour de longue durée dans sa maison alpine lui a offert de longues périodes de lecture bien remplies, au cours desquelles elle a particulièrement apprécié:

« L »île Haute » de Valentine Goby, https://www.babelio.com/livres/Goby-Lile-haute/1424604

« les cerfs volants » de Romain Gary, https://www.babelio.com/livres/Gary-Les-cerfs-volants/3400

« Les abeilles grises » d »Andréi Kourkov, https://www.babelio.com/livres/Kourkov-Les-abeilles-grises/1424686

« Les enfants endormis » d’Anthony Passeron, https://www.babelio.com/livres/Passeron-Les-Enfants-endormis/1421651

« Fouché » de Stefan Zweig, https://www.babelio.com/livres/Zweig-Fouche/1523

Sa lecture de « Humus » de Gaspard Koenig, https://www.babelio.com/livres/Koenig-Humus/1505574 est moins enthousiaste.

Jean Pierre:

« Le bureau d’éclaircissement des destins », https://www.babelio.com/livres/Nohant-Le-bureau-declaircissement-des-destins/1468403

« Le grand batre » de Frédéric Hébrard, https://www.babelio.com/livres/Hebrard-Le-Grand-Batre/117989

« Dersou Ouzala » de Vladimir Arséniev, https://www.babelio.com/livres/Arseniev-Dersou-Ouzala/110329

« La pitié dangereuse » de Stefan Zweig, https://www.babelio.com/livres/Zweig-La-Pitie-dangereuse/14033

Elisabeth:

« Le reste de sa vie » d’Isabelle Marrier, https://www.babelio.com/livres/Marrier-Le-reste-de-sa-vie/578651

« Là où chantent les écrevisses » de Delia Owens, https://www.babelio.com/livres/Owens-La-ou-chantent-les-ecrevisses/1184153

« Veiller sur elle » de Jean Baptiste Andrea, https://www.babelio.com/livres/Andrea-Veiller-sur-elle/1524339

Laure:

Dans la série des « Anagrammes » écrites avec Jacques Perry-Salkow, « La fraise de Descartes: Anagrammes philosophiques,https://www.babelio.com/livres/Perry-Salkow-La-fraise-de-Descartes-anagrammes-philosophiques/1452637

« Une ténébreuse affaire » d’Honoré de Balzac, https://www.babelio.com/livres/Balzac-Une-tenebreuse-affaire/21991

Cette lecture commune a eu peu de succès, seules Laure et Anneke sont parvenues à la lire complétement. Chapeau à elles!

« Les ritals  » de François Cavanna, https://www.babelio.com/livres/Cavanna-Les-Ritals/41109

Annie, évoque sa rencontre avec Cavanna, qui a habité le plessis trévise, dans la librairie que tenaient ses parents.

Annie:

Nous fait une présentation humoristique des raisons qui l’ont guidée à choisir le lecture de « Mon Mari » de Maud Ventura, https://www.babelio.com/livres/Ventura-Mon-mari/1327669

Un goût de retour à l’histoire du moyen âge la conduit à nous parler des Rois Maudits « les poisons de la couronne » de Maurice Druon, https://www.babelio.com/livres/Druon-Les-Rois-maudits-tome-3–Les-poisons-de-la-couron/464239, et à nous livrer quelques anecdotes savoureuses sur Philippe Le bel.

Dominique:

« la colère et l’envie » d’Alice Renard, https://www.babelio.com/livres/Renard-La-Colere-et-lEnvie/1535571, L’autrice étaient présente récemment à « La grande libraire » pour la présentation de son premier roman.

Frédéric:

« Humus » de Gaspard Koenig, https://www.babelio.com/livres/Koenig-Humus/1505574

« L »échiquier » de Jean Philippe Toussaint, https://www.babelio.com/livres/Toussaint-Lechiquier/1525271

Nous évoquons la possibilité de procéder, comme l’année passée à la lecture commune des livres qui seront retenus pour le prix des lecteurs de Chennevières organisé par la médiathèque et Pascale, la libraire (petites histoires entre amis).

Une majorité est favorable à cette idée, si les robins y souscrivent également afin d’acquérir les livres pour les faire circuler.

Notre prochaine réunion est prévue le jeudi 26 octobre 2023 à 18h.

Rappel:

Chacun a la possibilité d’enrichir ce compte rendu en y ajoutant en commentaire les appréciations de ses lectures.

Elisabeth :

Le reste de sa vie » d’Isabelle Marrier, https://www.babelio.com/livres/Marrier-Le-reste-de-sa-vie/578651

Ce court roman nous entraîne dans vingt-quatre heures de la vie d’une femme et nous fait assister, impuissants, à son destin qui bascule. En distillant subtilement tous les signaux d’alerte….

« Là où chantent les écrevisses » de Delia Owens, https://www.babelio.com/livres/Owens-La-ou-chantent-les-ecrevisses/1184153

Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n’est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent….

Bon roman bien structuré, très bel hymne à la nature qui nous ramène à des valeurs essentielles ….

« Veiller sur elle » de Jean Baptiste Andrea, https://www.babelio.com/livres/Andrea-Veiller-sur-elle/1524339

Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains.
Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d’une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l’ombre d’un palais génois.
Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter…

Un roman plein de fougue et d’éclats, habité par la grâce et la beauté…. c’est tout ce que j’aurais aimé y trouver hélas pour moi ce fût  tout le contraire !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


5 commentaires

Frédéric Galopin · octobre 3, 2023 à 9:50 am

L’échiquier de Jean Philippe Toussaint:

Une autobiographie qui promène le lecteur dans le monde des échecs que l’auteur a côtoyé de très près et qui nous en apprend beaucoup sur le sujet. L’écrivain nous décrit son monde, sa soif et son besoin d’écrire, les difficultés de l’exercice de traduction qu’il expose avec son travail sur « le joueur d’échecs » de Stefan Zweig et de nombreuses anecdotes sur les champions et leurs parties légendaires. Un bonheur de lecture, un hymne à l’art d’écrire.

 

Humus de Gaspard Koenig:

Un grand roman dont les héros sont les vers de terre ! Les deux amis étudiants à AgroParisTech, Arthur et Kevin, pétris des bonnes intentions des « bifurqueurs » vont nous instruire sur l’importance de ces asticots qui, à condition qu’on cesse de les euthanasier par la chimie agricole sont source de vie des sols. le pari du roman sur un tel sujet était osé, mais il est réussi car toute la problématique est là, oppressante à souhait, et, avec nos deux amis « aventuriers d’une arche perdue » on aimerait trouver des solutions pour sortir de cet engrenage infernal assassin de la biodiversité. Les choix de vie de chacun d’eux, radicalement différents sont des tentatives de redresser la barre qui se heurtent à des obstacles infranchissables, générant une frustration irréductible. Excellent roman, exaltant à un retour à la nature en se fondant dans un humus riche du travail ces petites bêtes !

 

Annette Civette · octobre 15, 2023 à 2:35 pm

« FOUCHE »  de Stefan ZWEIG

Cette biographie fait découvrir le personnage de Joseph Fouché, qui fut, entre autres,  Ministre de la police sous Napoléon.

La description par le menu, de sources vérifiées par l’auteur, (en 1929 Internet n’existait pas, ce qui suppose des recherches importantes) des faits et gestes d’un être extrêmement changeant, cachottier, hyper-actif avec des idées innovantes d’une extraordinaire justesse. Cet homme reste tout au fil de sa longue vie un traître planqué, un opportuniste qui ne s’attache vraiment à rien.

Tout cela, avec la verve incisive, précise voire exubérante de Zweig.Ce qui donne un récit fabuleux, d’où émergent les temps forts de notre Histoire, entre 1759 et 1820.

Ensuite, il est difficile de trouver à lire des livres aussi dignes d’intérêt…

Annette Civette · octobre 15, 2023 à 2:50 pm

« L’île haute » de Valentine GOBI

Merveilleux roman empreint d’une poésie naturelle qui nous décrit les 4 saisons particulièrement contrastées et rudes de la vie en haute montagne à travers les yeux étonnés d’un gamin des villes de 12 ans, séparé momentanément des siens.

Cet enfant ajoute art et poésie à tout ce qu’il découvre et décrit de cet univers, donnant de la couleur et des formes extravagantes à tout ce qu’il dessine.

L’autrice s’avère d’une grande sensibilité et possède une rare connaissance des coutumes de la vie quotidienne en altitude.

Un rare moment de pu bonheur me concernant.

    Frédéric Galopin · octobre 16, 2023 à 9:01 am

    Mon avis après la lecture de ce livre:

    Vadim, un jeune parisien de douze ans est asthmatique et ses parents l’envoient à la montagne pour le bon air, mais aussi parce qu’il est juif et qu’il sera à l’abri des rafles en cours dans la capitale. Il devient Vincent dans sa famille d’accueil et il arrive en plein hiver dans un environnement nouveau qu’il apprivoise peu à peu. Les paysages, l’ambiance familiale et les activités rurales sont abondamment décrites par l’autrice et Vincent, chaleureusement accueilli par Blanche, sa mère de substitution s’immisce assez vite dans sa nouvelle vie, en compagnie de Moinette, une jeune voisine de 10 ans. Dans ce roman, la nature, les paysages, les saisons ont une grande importance, le cadre est presque plus important que les personnages qu’il abrite par les images et les émotions qu’il suscite.

Dominique Galopin · octobre 16, 2023 à 9:46 am

La colère et l’envie -Alice Renard

Isor ne rentre pas dans les cases, c’est une enfant différente, qui ne parle pas, ne joue pas, n’interagit pas avec ses parents Même le marathon d’expertises ne permet pas de poser un diagnostic clair, au point que les parents décident lorsqu’elle a six ans , de ne pas la scolariser et de vivre avec elle en huis clos.

Dans la première partie, ce sont les parents, en de courts paragraphes intitulés « père » ou « mère » qui nous racontent leur fille désormais âgée de treize ans. Leur quotidien douloureux avec leur fille dont ils ne comprennent pas les colères chroniques et son silence oppressant. Leur désarroi et leur souffrance de ne jamais recevoir l’intériorité d’Isor qui s’échappe en permanence d’eux.

À cause d’une urgence, Isor est confiée pour quelque heures à Lucien,un vieux voisin de 76 ans fou de musique, et qui s’est depuis longtemps refermé sur lui-même à cause d’une profonde blessure. Ils vont se séduire l’un l’autre, en quelque sorte, se découvrir et s’aimer, finir par partager des univers inconnus de la jeune fille qui a 16 ans.

La voix d’Isor, à travers les lettres qu’elle envoie à ses parents alors qu’elle part, sans les prévenir, pour l’Italie après que Lucien a fait un AVC. Elle écrit, elle parle, elle est libre.
Ce roman, tout en émotion et en sensibilité fait s’interroger; l’envol d’Isor se fait loin de ses parents; est-ce à dire que des parents perdus face à l’autisme d’un enfant, font plus de mal que de bien à le protéger des autres, de la société? Les rencontres que fait Isor au cours de son périple vers Catane sont toutes bienveillantes;
Les lettres d’Isor inventent un langage magnifique, comme une prose poétique, très évocatrice, musicale.
Ce primo-roman sort totalement des sentiers battus et nous offre une rencontre comme on aimerait qu’il y en ait plus souvent, celle de deux êtres qui sont hors cadre, hors des normes instaurées par la société mais qui sont ouverts à l’autre différent.

 

 

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